Le recrutement de Kevin Gameiro a été compliqué ?
"Oui, ça a été de haute lutte, mais ça a surtout été préparé de longue date puisque au Club nous avons préparé ce recrutement maintenant depuis plusieurs mois, on savait que Valence tenait la corde, mais on a nos petits secrets, nos petites méthodes puis ça a conduit Kevin à signer aujourd’hui au club et on est véritablement très heureux." Il y a quand même eu un forcing de la part de Valence...
"Oui, ils ont tenté un dernier coup de poker en allant directement discuter à Londres. Cette journée-là a été très chaude, mais on avait bien travaillé encore une fois avec l’ensemble des parties et puis on a su convaincre le joueur, sur les derniers jours, que Paris le voulait vraiment, on avait une vision de ce qu’il pouvait nous apporter, il savait ce que le club pouvait proposer comme progression sportive cette année, le challenge qui est le notre avec l’arrivée de ce nouvel actionnaire et Paris commence une nouvelle ère. Nous on a ouvert une nouvelle époque et ça a complètement séduit Kevin qui a en plus envie de faire partie du groupe France et en étant à Paris et en ayant certainement beaucoup plus de temps de jeu garanti a préféré nous rejoindre aussi."
Vous pensez que vous auriez pu le recruter sans le nouvel investisseur ?
"Ah oui. Le nouveau projet, les perspectives que donne l’arrivée du nouvel actionnaire ça peut être un plus sans aucun doute mais c’est le travail surtout, la motivation, notre acharnement, notre insistance qui je pense a plu au joueur. Et ça c’est très important pour un joueur qui va changer de vie, qui change de Club et qui veut progresser." Dimitri Payet ?
"Je ne veux pas parler de ceux qui n’ont pas encore signé !" Comment expliquer cette insistance des Espagnols ? Est-ce que ce n’est pas le nouvel investisseur en provenance du Qatar qui l’a provoquée ?
"D’abord, Kevin est natif de la région parisienne, le PSG c’est un club qu’il aime, il l’a toujours dit. Il avait la volonté de jouer en Espagne mais on a réussi en partant de très loin mais en montrant notre acharnement et notre motivation à lui prouver qu’il y avait un projet à Paris dont il devait faire partie, que c’était sincère, clair, qu’à Paris le groupe vit bien, il a des camarades de l’équipe de France qui lui en parlent qui lui racontent ça, que l’on a des équipes qui sont bien en places, cohérentes... donc on est un club, moi je le dis assez librement , on est je pense le club de l’avenir. Les joueurs en groupe parlent beaucoup... l’important c’était qu’ils expliquent comment ça se passe la vie au quotidien, qui fait quoi, quelle est l’ambiance... On a vécu ensemble deux belles années, la première a été dure mais justement c’est dans les moments difficiles qu’on arrive à protéger un groupe et à montrer comment on travaille. La deuxième, on a su récolter les fruits des efforts... tout ça ça plaide en notre faveur et je crois que ça a été déterminant dans le choix de Kevin."
Le prochain projet du PSG ?
"Je vais être un peu plus disert que d’habitude : oui il y a une enveloppe bien entendu, et les journées en ce moment sont longues, on travaille beaucoup avec notre nouvel actionnaire pour dessiner l’équipe qui commencera cette saison le 6 août. Notre proje,t c’est réellement de franchir une étape de plus quant au potentiel sportif de l’équipe. Alors est-ce qu’on va commencer la saison en disant on joue les trois premières places, on joue pour se qualifier en Ligue des Champions, ou est-ce qu’on aura une équipe tellement forte qu’on sera capable de dire on veut être champions, ça on vous le dira début août... Et peut-être même fin août... Je ne peux pas tout vous dire non plus."
Vous êtes un Président salarié, est-ce que c’est difficile de changer de patron ?
"J’ai fait une carrière de manager toujours au service de ses actionnaires, j’ai toujours eu comme attitude la loyauté... Aujourd’hui j’en ai deux... l’important c’est que l’équipe exécutive soit bien organisée et efficace. On est déjà dans un travail en temps réel vraiment efficace, la preuve on a réussi à finaliser le transfert de Kevin." Il ne reste plus que vous à garder au PSG...
"Le président du PSG est de passage, et il faut qu’il apporte sa pierre à l’édifice, qu’il fasse du mieux qu’il peut, être complètement disponible et investi dans sa mission du moment et le jour où on en change, il faut que le suivant ce soit pareil. Donc le côté incarné importe peu."
Vous êtes sur la liste Fernand Duchaussoy (ndlr : pour l'élection à la présidence de la Fédération française de football)...
"Oui, j’aimerais vraiment beaucoup que Fernand Duchaussoy gagne cette élection et soit Président de la Fédération parce qu’il a su avoir une vision, il a su attirer à lui des compétences. C’est un homme qui est au service du football, qui a bien analysé les manquements. Cet homme, qui a mis sa carrière au service du foot amateur a besoin d’aide. Il a fait la réforme du football. J’ai envie de porter ça, j’ai envie d’aller jusqu’au bout... On a constitué une équipe là où j’ai plus le sentiment dans l’alternative qui est proposée, que c’est plus l’ambition d’un homme..."
_________________   Aller je me mouille : si deux des trois se présentent aux primaires, je prends ma carte à l'UMP 
|