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Chaque jour, du lundi au vendredi, jusqu'au 6 décembre, date à laquelle seront révélés les trois finalistes du FIFA Ballon d'Or 2010, un invité de Francefootball.fr analyse cette course au trophée 2010. Après Jean-Michel Larqué et Youri Djorkeff, la parole au conseiller spécial de Jean-Michel Aulas, président de l'OL, Bernard Lacombe. (Photo Presse-Sports)

«Bernard, quels sont vos favoris pour ce FIFA Ballon d'Or 2010 ?
Soit Messi, pour l'immensité de son talent, soit Xavi ou Iniesta, qui ont gagné la Coupe du monde.

Qu'appréciez-vous le plus chez Messi ?
Il fait des gestes qu'il est le seul à connaître. En plus, il ne chambre pas. Tu n'as pas envie de le choper comme Cristiano Ronaldo, qui verse plus dans la provocation. Ronaldo, j'aurais bien aimé le voir jouer à Furiani, dans les années 70. Les Orlanducci, Marchioni et consorts l'auraient gentiment attrapé par les oreilles avant de le découper.

Et Xavi et Iniesta ?
Ce sont les deux meilleurs milieux de terrain du monde. Au Barça, quand ils jouent tous les deux avec Messi, t'as l'impression que le ballon fait partie de leur corps, que des aimants sont greffés à leurs pieds. Ils te tuent au niveau de la conservation du ballon. Contre eux, tu fais tellement d'efforts pour récupérer la balle que, une fois que tu l'as, tu la reperds aussitôt ! Ces trois génies me rassurent, parce que j'ai cru à un moment que si tu ne mesurais pas 1,90 m et que si tu ne chaussais pas du 45, t'étais mort pour le foot.

Ce n'est pourtant pas le Barça qui a gagné la Ligue des champions, mais bien l'Inter !
C'est ce qui m'a le plus embêté cette saison. Je ne supporte pas qu'on puisse se gargariser avec une équipe qui a gagné la C1 en alignant l'un des meilleurs attaquants de la planète, Samuel Eto'o, au poste d'arrière gauche.
«A quelqu'un qui fait gagner les matches...»

Un joueur comme Sneijder, qui a tout gagné avec l'Inter et disputé la finale du Mondial avec les Pays-Bas, ne le mérite-t-il pas aussi ?
Bof... Je ne suis pas fan. C'est moins fort que Xavi ou Iniesta. A la limite, je lui préfère même Milito (mais l'Argentin ne fait pas partie de la liste des 23 nominés), qui a marqué les deux buts de la finale de Ligue des champions, ou Forlan, qui a réalisé une Coupe du monde magnifique.

C'est quoi un Ballon d'Or, pour vous ?
Un joueur complet, brillant et décisif. Messi, Xavi et Iniesta le sont. Franchement, je serais déçu si le trophée ne revenait pas à l'un des trois.

Pourriez-vous le donner à un gardien ou un défenseur ?
Oui, si le gardien t'arrête plusieurs penalties en Coupe du monde ou si le défenseur s'appelle Beckenbauer ou Maldini. Mais en règle générale, je préfère que cette récompense aille à quelqu'un qui fait gagner les matches plutôt qu'à un mec qui évite de les perdre. Je n'ai d'ailleurs toujours pas compris comment un type comme Cannavaro, qui donnait toujours l'impression d'être à l'agonie, ait pu l'avoir.

C'était après la victoire de l'Italie à la Coupe du monde 2006...
Quelques mois après avoir été plébiscité, Cannavaro était venu jouer à Lyon en Ligue des champions avec le Real. John Carew l'avait ridiculisé. On aurait dit qu'il l'avait posé sur ses épaules et qu'il courait avec, un peu comme un père avec son gosse ! »

Dans un entretien publié vendredi par le quotidien L'Equipe, l'ancien capitaine du Milan AC, Paolo Maldini, présente une image inhabituelle de Yoann Gourcuff. L'international italien, retraité en 2009, estime que le Lyonnais, qui évoluait sous les couleurs milanaises de 2006 à 2008, est responsable de son échec dans le club de Silvio Berlusconi. Nonchalant pendant les matches, en retard à l'entraînement, égoïste au quotidien... Le milieu de l'équipe de France, qui a joué 36 matches à Milan sans jamais s'imposer, en prend pour son grade.

"Gourcuff, au Milan, s'est trompé à 100%, explique Paolo Maldini. De ce que j'ai vu, une bonne part des torts provient de lui. Son problème ici, c'était son comportement. Il ne s'est pas montré intelligent dans la manière de se gérer lui-même. C'est vraiment dommage parce que personne ne met en cause les qualités techniques de Yoann."

"UN CORPS ÉTRANGER AU GROUPE"

Réputé pour son amour du collectif, Gourcuff est dépeint d'une toute autre manière par l'international italien aux 126 sélections. "Lorsqu'il jouait ici, il n'avait pas envie de se mettre à disposition du groupe. Il ne s'est pas mis à étudier l'italien tout de suite. La tactique, il ne voulait pas la travailler." Maldini juge le comportement de Gourcuff très peu professionnel et sous-entend des écarts en dehors des terrains. "Il n'était pas toujours à l'heure. Il s'est passé beaucoup de choses. Des choses qu'il n'est pas possible de raconter. Mais lui, il sait très bien ce qu'il a fait."

Si l'Italien reconnaît au Français de 24 ans une qualité technique évidente, pour le reste, il a eu tout faux, assure-t-il. A l'entraînement - "Lors des petits matches que l’on faisait à Milanello, au lieu de faire une feinte et de passer le ballon, il en faisait quatre. C’est normal qu’à la troisième ou quatrième feinte tu prennes un coup" - comme en compétition - "Quand il entrait en jeu, il ne se donnait pas à fond. Au bout d’un moment, il était devenu un corps étranger au groupe (...) Au bout d’un moment, ce n’était plus notre problème. On ne s’occupait plus de lui."

Blessé à un tendon d'Achille lors du match de Ligue des champions contre Schalke 04, l'ancien Girondin ne jouera pas contre le PSG dimanche et pourrait même être absent pendant trois semaines. Les critiques de Maldini ne lui ont certainement pas remonté le moral.

Ronaldo flambe avec les Corinthians
04/11/2010 - 11 h 00

Pour certains joueurs, pas de doute : ils naissent avec le gêne du buteur. C’est notamment le cas de Ronaldo, qui à 33 ans et quelques kilos superflus, a une nouvelle fois montré qu’il avait de beaux restes.

Le Brésilien s’est en effet offert un doublé lors de du carton des Corinthians face à Avai. « Il Fenomeno » est sorti du bois par deux fois en fin de match (84e, 90e). Un succès important puisqu’il permet à son équipe de remonter à la deuxième place du classement.




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L'équipe du Corinthians a fait le bonne affaire de la 35ème journée du championnat en s'imposant devant Cruzeiro, un but à zéro et profitant du nul de Fluminense à domicile face à Goiás pour prendre seul la première place du championnat avec un point d'avance sur le club carioca.

Le Timão a réalisé un match sérieux face à l'un des concurrents direct, Cruzeiro en inscrivant le but de la victoire dans les toutes dernières minutes de jeu sur penalty, obtenu et marqué par Ronaldo, qui avec ce but devient décisif puisqu'à trois