J'ai pas vu le match, mais ils doivent pas être si mauvais nos jeunes, vu qu'on perd pas contre Sion qui en est à son 5è match de préparation et que quand on lit les comm, on a l'impression que c'est surtout les pro qui ont déçus.
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Comme il est coutume de dire, ce n'était pas un match amical, mais un match de préparation que l'OM a disputé ce dimanche soir à Sion. Seulement une semaine après la reprise, on pourrait même parler de match d'entrainement pour les Olympiens, mais en face, le FC Sion en est à son 5e match et ne fait donc pas office de simple faire-valoir. Le contexte de la rencontre, dans un vrai stade, avec un public nombreux, et beaucoup d'engagement sur la pelouse (de part et autre), donne même un air de tour préliminaire de coupe d'Europe à cette rencontre. Cela tombe bien, l'OM devra dès le 2 août disputer son tour de qualification en Europa League.
Aucune occasion en 45 minutes
On attendait de voir quel schéma tactique allait utiliser Élie Baup, apparu tendu pour sa première sur le banc olympien (il a refusé de parler aux journalistes avant le match). En optant pour un 4-2-3-1, le nouveau coach a dû bricoler avec les joueurs à sa disposition : Bracigliano - Azouni, Mango, N'Diaye, Morel - Cheyrou, Abdullah - Raspentino, Amalfitano, Gadi - Gignac.
Par exemple, les jeunes alignés ont dû s'adapter à des postes qui ne sont pas tout à fait les leurs (le défenseur/milieu défensif Azouni arrière droit, le milieu relayeur Abdullah à la récupération et l'attaquant Gadi ailier gauche). Mais ces trois-là s'en sont très bien sortis. La charnière centrale N'Diaye-Mango pouvait faire peur sur le papier, mais elle a bien tenu la baraque. La déception de la première mi-temps se situe en attaque, car l'OM ne s'est tout simplement pas procuré d'occasions. En difficulté en pointe, Gignac n'a pas pesé sur les débats, refusant les duels avec les centraux et pestant comme à son habitude sur l'arbitre. Même topo pour Amalfitano, car on a hélas retrouvé le Morgan trop nerveux de la fin de saison dernière. Rajoutez un Raspentino un peu timide (malgré quelques bons gestes techniques) et vous obtenez un secteur offensif atone.
Un léger mieux en 4-4-2
L'OM a donc logiquement été dominé par cette équipe plus en jambes. Après que Bracigliano ait pu se mettre en évidence sur quelques bonnes interventions, les locaux trouvent la faille sur corner, sur une erreur de marquage du capitaine Cheyrou (21e, 1-0). L'OM continue de souffrir par la suite, concédant plusieurs corners. À la mi-temps, Baup reprend donc son secteur offensif, avec les entrées de Rémy pour épauler Gignac en pointe, le technique Ammari à gauche et le puissant Anani à droite étant chargés d'animer les côtés. Exit Raspentino, Amalfitano et Gadi. L'OM passe donc en 4-4-2 à plat. Effet immédiat avec la première frappe cadrée pour l'OM, signée Rémy (47e). Après un énième raté, Morel est remplacé par Aloé, défenseur central de formation obligé de jouer à gauche (55e). La fatigue aidant, la lucidité commence à quitter les Olympiens, et peu d'enseignements sont à retenir de cette seconde période, hormis une meilleure maitrise de jeu olympienne et la sortie de Gignac en même temps que... Gattuso (75e) ! Il faudra attendre la toute dernière minute pour voir une belle action, avec Rémy en saveur. D'une superbe frappe enroulée du gauche, l'attaquant, très en jambes ce soir, a évité à son nouvel entraineur de démarrer avec une défaite qui aurait été, de toute manière, anecdotique.