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LA PROVENCE
Gignac, la clé du mercato
Avant de passer à l'offensive, le club attend une offre concrète pour son attaquant, convoité.
Le départ d'André-Pierre Gignac, dans une situation d'échec à l'OM, semble être l'unique alternative pour Didier Deschamps afin d'envisager un renfort notable.
Le départ d'André-Pierre Gignac, dans une situation d'échec à l'OM, semble être l'unique alternative pour Didier Deschamps afin d'envisager un renfort notable.
Ouverture du mercato, J-4. Les vacances touchent déjà à leur fin pour les Olympiens, qui reprendront le chemin de l'entraînement dès lundi, à l'occasion d'un stage à Peralada, juste de l'autre côté de la frontière espagnole.
Verra-t-on une nouvelle tête au sein de l'effectif de Didier Deschamps à ce moment-là ? Cela reste peu probable.
Déjà parce que la priorité de DD n'est ni le Red Star (7 janvier), ni le déplacement à Caen en quart de finale de la Coupe de la Ligue (10 janvier), rencontres pour lesquelles l'entraîneur marseillais devrait encore pouvoir disposer des frères Ayew (l'incertitude concernant la participation de Jordan à la prochaine Coupe d'Afrique des Nations devant être levée au plus tard le 11 janvier), mais bien le triptyque Lille-Rennes-Lyon, fin janvier/début février.
Ensuite, car les dirigeants marseillais se basent sur une stratégie claire : libérer un gros salaire pour parvenir à attirer un attaquant d'envergure.
En l'état actuel des choses, à effectif constant, l'OM ne peut pas se montrer gourmand. La masse salariale, récemment gonflée par la prolongation de contrat d'André Ayew, ne permet qu'une marge de manoeuvre restreinte. Or, si l'OM veut recruter, ce n'est pas seulement pour étoffer son banc de touche. Dans la perspective d'une fin de saison où les objectifs restent élevés - podium en L1, huitième de finale de Ligue des champions contre l'Inter Milan -, le club marseillais veut rester ambitieux sans faire n'importe quoi. Les pétrodollars qataris et les noms ronflants, c'est l'affaire du P$G...
Alors, la solution, c'est le départ d'un joueur au salaire conséquent pour lancer ensuite véritablement ce mercato hivernal.
Lucho ? L'Argentin ne devrait pas bouger, sa volonté étant de terminer la saison à Marseille avant de faire valoir son bon de sortie, déjà négocié, en juin prochain.
Reste le cas Gignac. APG, au rendement si décrié (lire page suivante), apparaît aujourd'hui dans une impasse à Marseille. S'il a exprimé son désir de rester au club pour s'y imposer, son avenir semble irrémédiablement s'écrire ailleurs. Récemment opéré des adducteurs, l'ancien toulousain reste l'objet de convoitises. Les dirigeants olympiens ont ainsi multiplié les discussions ces derniers jours à son sujet ; pas en France, même si Louis Nicollin s'était déclaré intéressé, son salaire étant inaccessible pour Montpellier. Mais davantage en Angleterre (Fulham ?), en Allemagne - où le championnat ne reprend que le 21 janvier, soit la période de reprise prévue pour APG - où Wolfsburg reste dans la course et même en Italie, avec une prise de contact récente d'un club avec l'OM.
Reste à un de ceux-ci de formuler une offre concrète, sans doute un prêt avec option d'achat. Une issue qui satisferait l'OM et lui permettrait d'activer les pistes étudiées ces derniers jours...
Sébastien Aumage
Bon ben on va preter gignac et on va se chercher un attaquant en pret...
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