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Didier Deschamps s'est longuement exprimé mardi lors de la conférence d'avant-match. Même si son équipe part favorite, l'entraîneur de Marseille se méfie de l'Olympiakos et refuse de penser à la réception du PSG dimanche.
Didier Deschamps, face à l’Olympiakos, vous attendez-vous à une autre équipe que celle que vous aviez affrontée au match aller ?
Forcément puisqu'on a rencontré une équipe qui n'avait pas commencé son championnat et aujourd'hui, elle a disputé plusieurs matchs. Elle est d'ailleurs invaincue dans le championnat grec. Elle a connu trois défaites en Ligue des Champions mais certains de ses joueurs n'étaient pas présents lors des premiers matchs, notamment l'attaquant Djebbour. Mercredi, il sera là et même si deux ou trois joueurs seront absents, la seule présence de Djebbour à la pointe de l'attaque change pas mal de choses. C'est un bon joueur, puissant, efficace… Il est capable de jouer le rôle de pivot et aussi d'aller sur la profondeur. Sur le plan athlétique, ils avaient eu des soucis au match aller mais ils n'en auront certainement plus mercredi.
Certains joueurs ne risquent-ils pas d'avoir la tête au match de dimanche face au PSG ?
Non. Le match le plus important, c'est celui qu'on doit disputer mercredi. Je sais que la sauce va monter pour dimanche mais mercredi, comme vous le savez, on a un match qui peut être décisif pour notre avenir en Ligue des Champions. Toutes les énergies sont focalisées là-dessus. Les joueurs doivent préparer ce match contre l’Olympiakos en pensant à le gagner. Après, on basculera sur ce qui nous attend dimanche mais on ne va pas préparer ce match en pensant au PSG. On a deux matchs importants à disputer et le plus important, c'est celui qui arrive.
La défaite à Montpellier samedi a-t-elle laissé des traces ?
Il faut évacuer. On a eu un coup d'arrêt. On ne va pas revenir sur ce qui s'est passé samedi et maintenant, il faut faire en sorte de rebondir. On a de nouveau un grand match qui nous attend et celui-là est décisif. Évidemment qu'un bon résultat samedi aurait fait du bien à tout le monde mais ça ne nous aurait pas donné de garanties par rapport à ce qui nous attend mercredi. C'est une autre compétition et on sait tous les possibilités qui s'offrent à nous en cas de bon résultat.
Votre équipe est-elle plus sereine avant un match de Ligue de Champions qu'avant un match de championnat ?
Il y a un ressort sur lequel je n'ai pas besoin de travailler, c'est la motivation et la détermination parce que ce sont des grands matchs. Cette compétition permet de se sublimer mais il faut faire en sorte de maîtriser au mieux notre sujet. Le championnat est long, c'est trente-huit matchs sur neuf mois. Il n'y a pas de plus belle compétition que la Ligue des Champions pour les clubs
« On ne va pas refuser l’étiquette de favori »
L'OM est-il favori de ce match contre l’Olympiakos ?
Oui parce qu'on a sept points. Dans un match de football, tout peut arriver mais on ne va pas refuser l'étiquette de favori. On est chez nous, on va tout faire pour s'imposer et confirmer la victoire qu'on avait obtenu là-bas, c'est clair.
Un match nul pourrait vous suffire. Allez-vous malgré tout demander aux joueurs de se lâcher ?
En football, le conditionnel, ce n'est pas bon. On ne va pas commencer le match en se disant qu'il peut se passer quelque chose qui peut nous aider à l'Emirates Stadium. On sait très bien que selon le résultat entre Arsenal et Dortmund, on sera plus à l'aise. Mais pour assurer notre qualification, la victoire est indispensable. Je ferai en sorte de me tenir au courant mais je ne pense pas que pour les joueurs, ce soit une bonne chose de commencer en essayant de vouloir faire un match nul qui risque aussi de ne pas être suffisant à l'arrivée. Il faut se préparer pour gagner ce match et on verra la situation dans le groupe à la fin de la rencontre.
Est-ce difficile d'expliquer à vos joueurs que la priorité reste le championnat ?
On a beau le dire, le répéter, le rabâcher, la priorité est le championnat, oui, mais le souci, c'est que le championnat se joue sur trente-huit journées. On se dit qu'une défaite ou un match nul, ce n'est pas irrémédiable, même si on a pris du retard. Mais en Ligue des Champions, le couperet peut tomber mercredi.
Une qualification rapporte de l'argent. Avez-vous aussi en tête la pression financière ?
Non, je ne pense pas à ça. Je pense surtout à avoir des résultats sur le plan sportif mais évidemment que la Ligue des Champions génère des rentrées d'argent importantes. Et vu notre situation, ce n'est pas quelque chose d'anodin. Le sportif et le financier sont liés.
_________________ HOJBERG 
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