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Avant d'affronter Lille dimanche dans un match déjà très important, Souleymane Diawara s'est présenté en conférence de presse. En difficulté, le défenseur sénégalais ne se fait pas de soucis pour autant.

Souleymane Diawara, comprenez-vous que la défense marseillaise soit critiquée depuis le début de saison ?
On a pris trop de buts depuis le Trophée des Champions. C’est normal qu’on se focalise sur la défense. On travaille pour trouver des solutions. On réfléchit à la meilleure formule pour ne pas prendre de buts. On n’en a pas pris contre Saint-Etienne. On espère que c’est le début d’une longue série.

Comment expliquez-vous ces carences défensives ?
Peut-être parce qu’on est moins en confiance ? Ça devient plus difficile dans ces cas-là de monter et d’oser. Petit à petit, ça va venir. La défense est nouvelle et il faut trouver des automatismes. Avec le retour de la confiance, les défenseurs sortiront davantage pour faire des décalages. Pour l’instant, il n’y a pas de confiance et on n’ose pas trop. Personnellement, en tant que défenseur, j’aime bien prendre le ballon et sortir pour faire le décalage quand c’est possible. Mais en ce moment, on prend tellement de buts qu’on reste derrière. Il ne faut pas franchir la ligne médiane. J’espère que ça va venir.

Avez-vous des consignes à ce sujet ?
C’est vrai que le coach n’aime pas trop qu’on sorte avec le ballon. Il veut que ce soit les milieux de terrain qui fassent ce travail. On leur donne donc le ballon. C’est le coach qui décide.

Pourquoi avez-vous tant de mal à remporter votre première victoire ?
Il n’y a pas d’excuse. Le recrutement a été fait rapidement et on a eu le temps de bien travailler. Je ne sais pas pourquoi on a du mal à gagner. On va tout faire dimanche pour gagner. Depuis le Trophée des Champions, on n’a plus gagné. Là, c’est un autre match. Le fait de les avoir battus ne changera pas grand-chose pour dimanche. Lille est une bonne équipe qui reste sur une bonne prestation après avoir battu Caen samedi. On y va pour prendre nos trois premiers points.

« J’ai respecté le choix du coach »

En cas de défaite, craignez-vous que la crise fasse son apparition ?
La crise ? Ce n’est que le début de la saison. On en est à quatre journées. Il n’y pas de crise et il ne peut pas y en avoir. En cas de mauvais résultat là-bas, on ne sera pas largué mais le premier a déjà neuf points. Ça pourrait commencer à faire beaucoup. Mais personne ici ne songe à perdre là-bas.

On dit souvent que Marseille manque de leaders. Pourriez-vous en être un ?
Je n’ai jamais été un leader. S’il y a des conseils à donner, je le fais auprès des jeunes. Mais de là à dire que je suis un leader, non. Je ne suis pas né comme ça. A la différence de Benoît Cheyrou, Alou Diarra, Djimi Traoré qui vient d’arriver ou Lucho…

Le fait d’avoir été remplaçant à Auxerre vous a-t-il perturbé ?
J’étais dégoûté, mais c’est comme ça. Je suis un compétiteur. On en a parlé avec le coach et il m’a dit qu’il me sentait un peu fatigué après le match de Sochaux. Je ne m’étais pas senti fatigué mais j’ai respecté son choix. Je lui ai dit : « C’est vous le coach, si vous sentez la chose comme ça… »

Comment vous sentez-vous physiquement ?
J’étais un peu fatigué en sortant de préparation d’avant-saison. Je me suis bien senti sur le terrain contre Saint-Étienne. Je pense que je vais monter en puissance et me sentir de mieux en mieux maintenant

pour azpi déjà ses touches ont représenté un des principal danger pour les stéphanois et auraient du nous permettre de mener au score avec un arbitre normal.
Sa première mi-temps a été correcte où le jeu s'est déroulé exclusivement de son coté. Il manque encore de rythme et le fait que tout se passe de son côté a pu l'user prématurément.