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3 joueurs dans le 11 de plomb (dont deux têtes de turc):
Gardien :
Avec 77% des suffrages, Edel Apoula est le champion toutes catégories. Vedran Runje, gardien loin d’être volant et rassurant, ne récolte que 12% de vos votes. C’est donc un véritable plébiscite en faveur du gardien parisien, auteur notamment d’une bourde mémorable à Gerland avec une relance dans les pieds de Bafé Gomis, pour offrir l’égalisation sur un plateau à Lyon en fin de match (2-2). Le portier arméno-camerounais a même fini par perdre sa place de titulaire durant la deuxième partie de saison au profit du désormais retraité Grégory Coupet. En fin de contrat, Antoine Kombouaré lui a d’ailleurs signifié qu’il pouvait exercer ses talents cachés loin de la capitale…
Défenseurs :
Pour former une défense fébrile et perméable, vous avez choisi de faire confiance à Yohan Démont (63%) dans le couloir droit, parfait pour plomber l’ambiance dans le vestiaire avec ses envies d’en venir aux mains avec ses propres coéquipiers. Pour Aly Cissokho, indétrônable à gauche (64%), les problèmes viennent surtout des pieds, trop souvent carrés. Recruté à prix d’or en provenance du FC Porto il y a deux ans, le latéral gauche a été à l’image de son club : trop friable. Histoire que Cissokho ne se sente pas trop seul, vous avez opté pour son coéquipier Pape Diakhaté (53%) dans l’axe. Un match suffit à expliquer sa place de choix dans ce onze : Nice-Lyon lors de la 29e journée (2-2) avec 2 penalties provoqués et une expulsion en fin de match. Un coup de maître. Pour l’épauler, Michaël Ciani, longtemps dans vos petits papiers, se fait finalement voler la vedette par Emir Spahic (31%), alias le «boucher» de Montpellier. Considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de Ligue 1 la saison passée, le Bosnien a confondu sport de contact et combat de rue avec pas moins de 11 matches de suspension cette année ! Attention joueur méchant…
Milieux :
Au milieu de terrain, grosse surprise avec l’absence de Yoann Gourcuff, qui récolte simplement 35% des suffrages. Pour distiller non pas des caviars mais plutôt des sardines à l’huile et ne pas faire briller les attaquants, vous avez finalement préféré Lucho Gonzalez (47%), porté disparu cette saison. A ses côtés, Mahamadou Diarra (53%) rafle la mise. Mis à part faire grossir la masse salariale du club de la Principauté, l’ancien Madrilène n’a eu aucun impact du côté de Monaco durant la deuxième partie de saison. Son éphémère coéquipier à l’ASM, Pascal Feindouno, qui aura finalement éternellement attendu son tour pendant les 6 mois qu’il a passé à Monaco, se voit coiffer sur le poteau à droite par un autre fantôme, Stéphane Sessegnon (53%). Lassé d’être un simple faire-valoir, le Béninois n’a pas accepté la concurrence à Paris, a préféré aller au clash l’hiver dernier. Pour rejoindre Sunderland et tomber dans les oubliettes… Son pendant à gauche n’est autre que Geraldo Wendel (39%), auteur de 3 buts et 1 passe décisive avec Bordeaux. Tout est dit…
Attaquants :
Devant, la concurrence était féroce. Entre le fantomatique Angelos Charisteas, l’énigmatique Dieumerci Mbokani ou encore l’exécrable Moussa Maazou, le choix était cornélien pour former une attaque patraque. Finalement, la doublette est 100% marseillaise ! André-Pierre Gignac récolte le plus de voix avec 40% des suffrages. Sifflé par le public du Vélodrome à chaque de ses apparitions, l’ancien Toulousain paie surtout le prix de son transfert (15 millions d’euros). Car son rendement n’a pas été si catastrophique (8 buts en Ligue 1 cette saison). Il a simplement été en deçà des attentes placées en lui. Gignac ne serait-il pas tout simplement surcoté ? Surcoté, Brandao (36%) ne l’a, à coup sûr, jamais été. Arrivé en décembre 2008 sur la Canebière dans un climat de défiance, le Brésilien n’aura jamais réellement convaincu. Trop maladroit devant le but, il a dû plier bagage en mars dernier et rentrer au pays suite à une sombre affaire de viol présumé. A Marseille, personne ne le regrette…
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Aller je me mouille : si deux des trois se présentent aux primaires, je prends ma carte à l'UMP 
