Skal a écrit:
Ce qui me fait marrer dans cette histoire c'est que certain découvre que les partis politiques ne sont pas financés par les adhésions des sympathisants......

Prise en charge à 50% par l'État des frais de campagne à condition d'obtenir plus de 5% des suffrages et dans la limite du plafond des dépenses fixés.
+ prise en charge par l'État des frais afférents à la «propagande officielle» (coût du papier, les circulaires, les affiches et les frais d'affichage réglementaires)
Le solde est en principe constitué des cotisations des adhérents et des militants + dons privés (plafonnés)
A titre d'exemple, pour la campagne présidentielle de 2007, le plafond de dépenses est fixé à 16,166 millions d'Euros pour le premier tour, et à 21,594 millions d'Euros pour le second tour. Les candidats ont respecté la limite:
Nicolas Sarkozy, 21 175 141 €
Ségolène Royal, 20 815 003 €
François Bayrou, 9 745 197 €
Jean-Marie Le Pen, 9 360 632 €
Autrement dit, Sarkozy et Royal devaient trouver environ 10,5 millions d'euros auprès de leurs sympathisants (cotisations aux partis + dons), en fait c'est moins vu que "la propagande officielle" est intégralement remboursée par l'Etat mais faisons comme si. Ca signifie que l'UMP devait donc trouver en moyenne 35 euros/adhérant pour équilibrer les comptes (sachant que la seule cotisation pour une adhésion est fixée à 40 euros, 25 euros pour un jeune ou un chômeur et que le parti comptait à l'époque plus de 300 000 adhérents).
Conclusion, de nos jours le système devrait se suffire à lui-même sans qu'il soit besoin de recourir à des méthodes d'un autre temps.