attention je dis pas qu'ils touchent pas de fixe, je dis que c'est surement pas un salaire officiellement. C'est juste un fixe que leur donne la 3f pour leur prestation de service, mais c'est pas un "salaire".
Voici un article qui confirme ce que je dis, ça date de 2006 mais je pense que c'est toujours valable !
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Les arbitres de football veulent leur part du gâteau
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Mouvement de grogne. Après la Ligue 2, c’est la Ligue 1 de football qui est affectée par le mouvement de protestation des arbitres. A l’initiative du syndicat des arbitres du Football d’Elite (SAFE), un certain nombre de rencontres programmées ce week-end ont débuté avec une dizaine de minutes de retard. Les arbitres entendent ainsi manifester leur opposition à l’assujettissement aux charges sociales de leurs très confortables rémunérations.
Le 10 octobre dernier, le parlement adoptait une loi sur le statut des arbitres. Un texte attendu qui offre désormais notamment à ces derniers outre une garantie leur indépendance, une protection pénale spécifique en leur reconnaissant une mission de service public.
La loi est alors saluée l’UNAF (Union des Arbitres de France). Son président Bernard Saules, se réjouit d’une adoption qu’il n’hésite pas à qualifier "d’historique". Autre source de satisfaction, la clarification intervenue au niveau fiscal et social. Le nouveau régime social et fiscal affilie les arbitres au régime général de la Sécurité sociale et les dote d’un statut de travailleur indépendant, qui doit leur permettre de bénéficier d’une meilleure couverture sociale. Coté Ligue de Football Professionnel en revanche on fait grise mine. Les enjeux ne sont pas les mêmes.
Dans le monde du ballon rond, le corps arbitral est composé d’environ 17 000 individus. Des chiffres qui cachent une très grande diversité. Diversité par le niveau mais aussi par la rémunération ou plutôt, de ce que l’on appelait pudiquement jusqu’à présent, défraiement. Or avec le nouveau statut, les défraiements c’est fini. Les arbitres sont désormais considérés comme des travailleurs indépendants soumis à charges sociales. Sauf que, selon que vous exerciez en bas ou en haut de la pyramide, les revenus ne sont pas tout à fait les mêmes. De 40 € par week-end pour un arbitre "de campagne" à 70 000 € annuels pour une star de L1. Et si notre "arbitre de campagne" est content de bénéficier d’une couverture sociale, notre vedette de L1 se refuse à voir amputer son pactole. Pour mieux défendre ses intérêts le SAFE a été créé cet été. Sa principale revendication du moment est de faire porter la charge des cotisations sociales des arbitres à la LFP, ce que cette dernière pour l’instant refuse.
Dans le foot, comme ailleurs, la passion à un prix. 1420 euros de fixe mensuels et 3 020 euros par rencontre arbitrée pour un arbitre central de L1.