Polnareff n’était pas papa
Le chanteur de 66 ans, qui a tant célébré et médiatisé la naissance de son premier « PolnaBB » fin décembre, vient de découvrir à la suite d’un test de paternité ADN qu’il n’était en fait pas le père…
Drame privé et très public en plein désert californien. Michel Polnareff l’a annoncé d’abord à ses fans sur son site Facebook officiel, puis dans une interview exclusive à l’hebdomadaire « Gala » aujourd’hui :le chanteur n’est pas le père de Volodia, le « PolnaBB » tant médiatisé lors de sa naissance le 28 décembre.
Polnareff : «Le bébé n'est pas de moi»A 66 ans, Michel Polnareff va enfin être papa A 66 ans, l’Amiral, comme il se surnomme, s’était cru père pour la première fois de sa vie. Il avait aidé lui-même Danyellah, 29 ans, sa compagne depuis neuf ans, à accoucher à domicile, chez eux à Palm Springs. Il avait surexposé son bonheur, comme une photo trop lumineuse, dans une interview déjà exclusive à Marc-Olivier Fogiel sur Europe 1. Et ce conte de Noël anéanti en février, il le brise pareillement en public.
On ne connaît que la version du chanteur. Surpris par l’insistance de Danyellah à déclarer l’enfant rapidement sous son nom à lui, l’interprète de « l’Amour avec toi » a demandé à effectuer un test ADN de paternité. Sa compagne se serait alors effondrée et lui aurait avoué, avant même la confirmation du test, qu’elle avait en réalité fait appel à un « donneur » pour la conception. Incompréhensible, car « Michel est fertile », dit-on dans l’entourage professionnel de l’artiste.
On s’en veut d’assister de si près à une tragédie personnelle autour d’un berceau, mais Polnareff a choisi de tout mettre en scène. « Bientôt la présentation officielle de Volodia dans la presse », annonçait-il le 23 janvier sur son Facebook. Bébé devait avoir les honneurs de « Gala ». « On avait acheté les billets pour la Californie, préparé le stylisme, raconte Matthias Gurtler, rédacteur en chef de Gala.. Jean-Paul Gaultier nous avait prêté des vêtements pour le bébé et le couple. Et, tout d’un coup, plus aucun signe de vie de la part de Michel… »
Le verdict de l’ADN tombe, secrètement, il y a une dizaine de jours. Dans un premier temps, il a quitté sa vaste propriété pour un hôtel, Danyellah restant à Palm Springs avec le nourrisson. Toujours sur son site, le chanteur de « Tout, tout pour ma chérie » a annoncé hier qu’elle avait déserté l’ex-domicile familial. Pourquoi Polnareff expose-t-il à ce point son intimité? « Il a intégré les codes de communication des stars américaines, à la manière d’une Céline Dion, décrypte Matthias Gurtler. C’est la première fois qu’un artiste français fait preuve d’une telle transparence. Et en évoquant ce test de paternité, que j’ai pu voir, et qui l’a dévasté, il signifie aussi qu’il est comme tout le monde… ». Victime? Mais celui que l’on a envie de plaindre le plus, c’est cet enfant désormais sans prénom, sans paroles, jeté en pâture : Polnareff révèle qu’après la « trahison », il a poussé la mère à renoncer à ce prénom de Volodia, qu’il avait lui-même choisi pour sa résonance avec son propre nom d’origine russe. Un enfant à ce point désiré et célébré, puis autant dénié jusqu’à changer d’identité? A défaut des chansons de Polnareff qui ne veut plus en entendre parler, on lui souhaite les plus belles berceuses.
_________________   Aller je me mouille : si deux des trois se présentent aux primaires, je prends ma carte à l'UMP 
|