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«Souleymane Diawara, vous risquez de ne pas jouer dimanche contre l'OL. Comment vivez-vous cette incertitude ?
Je suis un compétiteur et les compétiteurs aiment jouer. Surtout des matches comme ça. Affronter un concurrent direct, c'est excitant. Si je ne joue pas, je vais avoir la rage. Mais je m'entraîne normalement. Dans ta tête, tu te dis que tu vas jouer. On ne sait jamais, donc il faut faire en sorte d'être prêt. Depuis le début de la semaine, je m'entraîne dur, comme tous les jours. Au-delà de ça, j'ai la pêche et la santé donc je ne peux être qu'heureux.
Ce match, est-ce pour vous un tournant dans le Championnat ?
Oui, c'est certain. Même s'il reste encore beaucoup de journées, il n'est pas question de se faire distancer. Il est toujours difficile de gagner des matches, donc il faut engranger des points. On va tout faire pour gagner afin que Lyon (qui est à deux points devant, ndlr) ne nous distance pas.
Comment voyez-vous le match ?
De notre côté, il faudra concrétiser les occasions car face à Lyon on ne peut pas se permettre de vendanger. Il faudra également être solide défensivement parce que Lisandro et Gomis sont en pleine forme. En tout cas, j'espère ne pas revivre un nouveau 5-5. Car un score pareil veut dire que tu as pris cinq buts et que tu as mal fait ton travail. L'idéal est de gagner sans prendre de buts.
Que vous inspire cette équipe de Lyon, qui revient au premier plan ?
Lyon restera toujours Lyon et ils seront toujours présents parmi les trois premiers. Ils sont eu quelques soucis en début de saison, mais ça fait dix matches qu'ils reviennent bien. C'est tout sauf une surprise.
«J'ai mis du temps pour bien revenir. Moi, quand je ne suis pas à 100 %, je suis moyen.»
Comment expliquez-vous les soucis actuels de l'OM (deux nuls et 1 défaite en L1) ?
Dans le jeu, on ne fait pas de mauvais matches. Le souci, c'est que l'on ne marque pas beaucoup. C'est la raison qui fait que les résultats ne sont pas très bons. Contre Nice (0-1), on n'était pas à l'abri d'un contre. On a pris un but à la fin alors qu'on a dominé toute la partie. Les attaquants travaillent dur à l'entraînement. Ils ont conscience de traverser une période difficile. Je ne m'inquiète pas pour eux. Quand tu fournis des efforts, tu finis toujours par en récolter les fruits. J'espère que ça va payer très bientôt.
Et vous, quel bilan tirez-vous de votre première moitié de saison ?
J'ai été à l'image de l'équipe, avec des hauts et des bas. Là, je me sens mieux physiquement, c'est une bonne chose. Cet été, j'ai été éloigné des terrains pendant huit semaines. Après, il a fallu retrouver le niveau et ça ne revient pas comme ça. Et moi, quand je ne suis pas à 100 %, je suis moyen.»
_________________   Aller je me mouille : si deux des trois se présentent aux primaires, je prends ma carte à l'UMP 
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