Allez, deuxieme salve. Franchement je suis etonné que Diouf se soit laissé aller à ca. La melonite ca atteind tout le monde
Après Vincent Labrune, qui s’est payé une page entière dans L’Equipe pour se moquer du livre de Pape Diouf (« C'est bien plus qu'un jeu »), c’est au tour de Christophe Bouchet de réagir. L’ancien président de l’OM de 2002 à janvier 2005 n’a pas du tout apprécié l’ouvrage de son successeur (janvier 2005 à juin 2009) : « J'ai refermé ton livre hier soir (lundi). A sa lecture, je balance entre tristesse et incompréhension, a affirmé Christophe Bouchet dans une lettre ouverte. Quelle rancœur tenace pour s’égarer ainsi ! Ton ego te fait-il oublier à ce point les réalités ? Que sont devenus tes principes? Je suis interloqué. Tu remâches, en les déformant, des souvenirs amers alors que la dimension que tu as acquise et la notoriété qui est la tienne à Marseille, en France, en Europe et en Afrique, te permettraient de donner à beaucoup un formidable espoir. »
« Il n'y aurait eu qu'un grand dirigeant de l'OM, toi »
Dans sa lettre, Bouchet accuse notamment Diouf de ne pas avoir rédigé son livre : « D’ailleurs, pourquoi as-tu laissé le soin à d’autres de rédiger ce livre, alors que ton écriture fleurie, un brin surannée, aurait donné un tout autre relief à tes propos. » L’ancien vice-président de Tours (2009 à 2011) ne comprend pas l’acharnement du Sénégalais contre ses anciens collègues : « Peu de gens, particulièrement à l'OM y trouvent grâce. Anigo, un incompétent ; Labrune, un manipulateur ; Fournier, un psycho-rigide ; Robert Louis-Dreyfus, un homme influençable, Jean-Claude Dassier, une marionnette, etc... A te lire, il n'y aurait eu qu'un grand dirigeant de l'OM, toi. Une parenthèse enchantée. Tu oses affirmer que tu avais programmé le titre. Incroyable. »
« Oui, j’ai contribué à ton éviction du club »
Christophe Bouchet est ensuite passé à l’offensive dans sa lettre : « Mais dis-moi, n'est-ce pas à l'OM, sous ta présidence, que j'ai vu jouer le fils d'un parrain du milieu qui n'y avait nullement sa place (ndlr : Thomas Deruda) ? N'est-ce pas sous ta présidence qu'un entraîneur s'est retrouvé menacé ? N'est-ce pas sous ta présidence que certains ont bénéficié de conditions toujours plus avantageuses? Tes anciens collègues agents rient encore sous cape lorsqu'ils racontent comment ils procédaient pour obtenir l'augmentation de leurs poulains, juste en flattant ton ego. » L’ancien journaliste n’a d’ailleurs pas caché qu’il avait participé à l’éviction du Sénégalais : « Tu t’offusques de la manière dont j’ai donné mon avis concernant ton départ. Oui, j’ai contribué à ton éviction du club. Je l’assume complètement. Robert (Louis-Dreyfus) m’avait demandé mon avis. Je lui ai donné car, déjà, tu ne touchais plus terre. » La réponse du principal intéressé ne devrait pas tarder…
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