cobra a écrit:
Déjà, les interet que rapporte 20000 euros sur 20 ans sont bien plus important que ce que tu ne racontes.
A 5,1%, comme tu dis, si je m'en réfère au simulateur suivant:
http://leblogdupouvoirdachat.blogspot.c ... argne.html, ça rapporterai presque 10 fois plus que mon année de retraite.
Je suis parti de l'hypothèse d'un départ à la retraite à 60 ans, au bout de 15 ans (60-45), notre prof dispose d'un capital de 42 177 euros rapportant près de 2 160 euros à la fin de la 16eme année, soit le même montant que son supplément de retraite s'il rachète sa dernière année de cotisation.
cobra a écrit:
Moi je vais rester sur 2,5% (et on trouve facilement bien plus), je me retrouve à 60 ans avec 27000 euros.
JE peux déjà voir venir pendant 13 ans(et je tiens pas compte des intérêts que me rapporterons cet argent).
Le capital serait d'environ 29 000 euros (pas 27 000).
Je comprends ton raisonnement mais pour moi, dépenser son capital dans le rachat d'une annuité ou épargner durant 15 ans pour finalement bouffer les intérêts + le capital, ce n'est pas équivalent. Dans le cas du supplément de retraite, il s'agit d'une rente que tu conserveras jusqu'à ton dernier jour, par conséquent, l'hypothèse alternative de l'épargne placée doit-être également appréhendée dans une optique perpétuelle, autrement dit, on doit consommer uniquement les intérêts produits à partir du départ à la retraite.
D'ailleurs pour rester dans ton exemple, si on considère que ton prof va bouffer sa petite retraite à taux plein tous les mois (qui lui rapporte 2 160 euros de plus par an); ça signifie que dans l'alternative du placement, notre retraité bouffera l'intégralité de son capital (malgré les intérêts générés chaque année sur ce qu'il n'a pas consommé) au bout de la 16ème année, il arrive à ses 77 ans et il est déjà définitivement privé de ses 180 euros/mois supplémentaires, alors il peut partir du principe qu'il ne sera plus de ce monde mais la durée de vie est plutôt appelée à accroitre considérablement; par conséquent dans une hypothèse de prévoyance les deux alternatives ne seraient pas neutre.
Donc, dans le cas où ce prof envisage de ne pas faire sa dernière année de cotisation tout en voulant s'assurer d'une retraite à taux plein ou équivalente pour le reste dans sa vie, dans cet exemple précis, il aurait plutôt intérêt à acheter son année de cotisation.
Au final, je ne pense pas qu'on puisse présenter le rachat des années d'étude comme une arnaque, ça dépend aussi de l'état d'esprit de la personne concernée, s'il pense mourir jeune, s'il veut jouir au maximum de ses belles années, voyager, faire la bamboula ou pouvoir flambée le plus possible lors de ses premières années de retraite ou que sais-je encore, il a effectivement intérêt à ne pas racheter cette dernière année; mais dans le cas contraire, s'il veut être sûr de pouvoir se soigner, manger à sa fin et plus globalement satisfaire à ses besoins dans son dernier cycle de vie, ça me semble a priori une option crédible.
cobra a écrit:
Sachant qu'on trouve pour l'instant des placements bien supérieur à 2,5.
Là en l'occurrence on peut considérer que c'est 2,5% net d'inflation et sans risque puisqu'on peut considérer que les pensions sont indexées sur l'inflation et le régime de retraite des profs (régime spécial) est particulièrement sécurisant. Dans ces conditions 2,5% de rendement c'est plutôt un bon placement, au taux d'inflation actuel ça correspond environ à du 4,5% sans risque.