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Pas un jour ne passe sans que le sujet ne soit évoqué. Dans la rue, au comptoir, sur les réseaux sociaux ou dans les couloirs du centre Robert Louis-Dreyfus, il ressurgit inévitablement, charriant dans son sillage un flot d'interrogations, voire d'inquiétudes. De quoi s'agit-il ? Du maintien de l'OM en Ligue 1 ? Que nenni ! Non, la vraie préoccupation des supporters marseillais concerne actuellement l'avenir du club et son futur rachat. Depuis que Margarita Louis-Dreyfus a officialisé cette mise en vente le mercredi 13 avril via un communiqué, les rumeurs les plus loufoques circulent, à mesure que les (im)probables repreneurs s'agitent.
En parallèle à Vincent Labrune et au consortium d'investisseurs conduit par le banquier italo-suisse Pablo Dana, le clan "MLD", et surtout son avocat et homme de confiance Igor Levin, oeuvre activement dans la plus grande discrétion. Il multiplie les rendez-vous après avoir minutieusement étudié les dossiers qu'on lui suggère afin de ne pas perdre de temps. Quand ceux-ci parviennent jusqu'à ses oreilles. Ne sachant vers quels interlocuteurs se tourner, certains appellent directement au service des sports de La Provence...
Rachat de l'OM : les "socios" se rêvent en alternative
Pourtant, plusieurs groupes sont clairement intéressés et voient en l'OM une belle opportunité pour mettre un pied dans le monde du football. "À ma connaissance, une dizaine de grands groupes disposant de moyens très importants cherche à acquérir un club européen à l'heure actuelle. Au sein de mon cabinet, des gens se sont manifestés pour avoir accès au dossier", confie ainsi un avocat d'affaires spécialisé dans ce type de transactions.
Une dizaine de grands groupes cherche à acquérir un club européen
À l'instar de ses confrères, celui-ci demeure néanmoins sur ses gardes. Car les farfelus ne sont jamais bien loin. Sans remonter au fameux Jack Kachkar en 2007, le rocambolesque épisode Christophe Maillol au Havre est là pour refréner les ardeurs des uns et des autres (*). Récemment, averti par le changement de situation de l'OM, un investisseur a ainsi demandé des informations. Une semaine plus tôt, il avait agi de même au sujet de l'AJ Auxerre ! Ce qui ne constitue pas exactement le même investissement initial (l'AJA est valorisée à 5 M€), ni le même projet. "Parfois, il vaut mieux écarter des démarches d'investisseurs pour éviter un très mauvais deal", insiste un autre spécialiste de ce genre de dossier.
À l'automne dernier, un groupe chinois, Suning, aurait manifesté un intérêt et se serait renseigné sur la situation de l'OM. Il a été répondu à cette société spécialisée dans les composants électroniques que le club n'était, alors, pas à vendre. Forte d'un chiffre d'affaires de 16,2 milliards de dollars en 2012, elle s'est, depuis, rabattue sur l'Inter Milan et chercherait désormais à acquérir un tiers du capital du club nerazzurro, lui qui détient déjà le club chinois de Jiangsu pour lequel il a entrepris un recrutement très onéreux cet hiver (50 M€ pour Alex Teixeira, 33 M€ pour Ramires). Il y a plusieurs semaines, semblable réponse aurait été formulée à deux hommes d'affaires américains, Steve Kaplan et Jason Levien. Ce tandem est désormais en passe de s'offrir le club de Premier League de Swansea. Selon les médias britanniques, ils paraissent prêts à lâcher 122 M€ pour boucler le deal.
Un dénouement imminent ?
À Marseille, alors que la tsarine de Zurich a assuré ne pas en faire une histoire d'argent, la mise de départ sera bien moins élevée, le projet sportif étant mis en avant par l'entourage de MLD. Le jeu des négociations devrait tout de même faire grimper le tarif. Un proche du dossier croit même savoir que le dénouement semble imminent. Impossible à confirmer en l'état, tant cette opération se révèle sensible. D'autant que la confidentialité est de mise.
Aujourd'hui, plusieurs pistes sont activées. Des fonds d'investissement étrangers seraient sur les rangs. Certains seraient prêts à passer rapidement à l'offensive et ce, malgré les ennuis judiciaires qui collent à l'OM et les dernières révélations qui ternissent l'image du club. Certains seraient même décidés à aller plus vite que la musique. Ils auraient dressé des listes d'entraîneurs et de joueurs à enrôler pour renforcer l'équipe la saison prochaine. Même si leur projet pourrait ne jamais voir le jour et que le temps presse. En tout cas, en dépit des rumeurs insistantes ces dernières semaines, le sauveur tant attendu ne devrait pas être Dubai International Capital, contrôlé par la famille al-Maktoum qui gouverne la ville-émirat. "DIC n'est aucunement intéressé par le rachat de l'OM", nous ont fait savoir, lundi par courriels, deux des principaux dirigeants de l'organe en charge des investissements à l'étranger de la société publique Dubai Holding.
Une chose est acquise : cette vente ne fait pas seulement parler ; le milieu des investisseurs s'affaire.
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"Tudor n’a aucune raison de l’aligner, ça peut être que mauvais pour lui si Payet est bon"
"Anigo: tactiquement il est au dessus de Tudor"
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