batigoal a écrit:
« On n'a pas vu un grand Marseille. » Difficile de contredire Michy Batshuayi, lucide au micro d’Eurosport après la victoire sans éclat contre Granville jeudi en quarts de finale de la Coupe de France (0-1). L’OM s’est contenté du service minimum devant une équipe de CFA 2 qui n’avait pas grand-chose à opposer en dehors de son courage et de son abnégation dans un stade Michel-d’Ornano acquis à sa cause. « C'est notre péché mignon : on arrive mieux à développer notre jeu contre les gros clubs alors qu'on est en difficulté contre les petites équipes », a poursuivi l’attaquant belge. Les hommes de Michel ont de nouveau étalé leurs difficultés à contourner un bloc positionné bas sur le terrain, comme ils le démontrent semaine après semaine quand ils évoluent au Vélodrome. Un problème récurrent, autant technique que tactique.
Trop de joueurs dans le même profil
Les Marseillais sont en effet confrontés à un souci rédhibitoire dans un tel contexte : leur trop grand déchet dans les trente derniers mètres adverses. Les transmissions sont mal assurées et aucun décalage ne s’opère, pour le plus grand malheur de Michel. Hormis Abdelaziz Barrada, aucun joueur du secteur offensif de l’OM ne dispose d’un profil de créateur et d’organisateur. Rémy Cabella, Romain Alessandrini, Florian Thauvin, Georges-Kevin Nkoudou, même Lucas Ocampos : tous sont des hommes de percussion, capables de créer des différences par le dribble bien plus que par la passe. Le hic justement, c’est qu’ils s’inscrivent tous dans le même registre. Ce ne sont pas des joueurs de profondeur qui pourraient libérer des espaces par leurs appels, ils demandent le plus souvent le ballon dans les pieds pour ensuite accélérer avec. C’est là que le bât blesse tactiquement pour l’OM, l’association de trois joueurs de ce type derrière Batshuayi le laissant trop seul à la pointe de l’attaque.
Batshuayi mal à l’aise dos au but
Cela n’a pas empêché l’ancien du Standard Liège de se procurer deux occasions franches avant de marquer jeudi. « C’est un peu notre signature cette saison, on se crée beaucoup d’occasions mais on a du mal à être réalistes, à conclure, a regretté Michel en conférence de presse après la rencontre. Avec toutes les occasions qu’on a eues, on aurait pu gagner 3-0 ou 4-0 mais il faut aussi féliciter le gardien d’en face qui a fait un très, très grand match. » Il faut dire que la confiance de Batshuayi s’érode souvent au fil des minutes. Seul devant, il est contraint et forcé d’évoluer dans un style qui n’est pas le sien. Contrairement à ce que son gabarit suggère, le Bruxellois n’est pas à l’aise dos au but. Il multiplie les pertes de balle dans ce rôle-là et ne semble jamais dans le bon tempo, alors qu’il préfère évoluer face au but adverse et provoquer la défense par ses feintes.
La meilleure mi-temps de l’OM avec Batshuayi et Fletcher
Pour libérer Batshuayi de ces tâches, Michel dispose d’une solution dans son effectif depuis cet hiver et elle se nomme Steven Fletcher. L’international écossais s’éclate dans le jeu de remises et est excellent dans la conservation du ballon. Sa qualité technique et son sens du jeu avec ses partenaires s’expriment pleinement dans un système à deux attaquants. La seule association de Batshuayi et de Fletcher au coup d’envoi a d’ailleurs livré de belles promesses pour la suite de la saison. Alignés ensemble à Bilbao lors du seizième de finale retour de Ligue Europa contre l’Athletic (1-1), ils avaient permis à l’OM de réaliser sa mi-temps la plus accomplie de 2016, peut-être même de sa saison. Leur complicité avait sauté aux yeux et leur duo avait libéré des espaces pour les hommes de couloir, Nkoudou en tête. Le jeu des Marseillais était ainsi moins prévisible et lisible pour la défense adverse, avec du mouvement et des permutations incessantes.
Le duo aligné contre Toulouse ?
Après avoir réclamé pendant toute la première partie de saison le recrutement d’un attaquant supplémentaire pour servir de doublure à Batshuayi, Michel aurait tort de se priver de la possibilité d’opter pour un système à deux attaquants. Il était un temps envisagé qu’il soit reconduit pour le match contre Granville avant que le staff technique de l’OM ne se ravise. Il n’est pas impossible qu’un nouveau test soit mené dès dimanche avec la réception de Toulouse (14h00), tant cette disposition tactique offre un éventail de solutions plus important aux Marseillais. Voilà qui pourrait être la clé leur permettant de mettre un terme à six mois sans victoire à domicile en L1. Il serait temps.
Voilà, quand je parle d'un effectif de merde car impossible à faire jouer correctement, c'est exactement ca. Alessandrini en lui meme est peut etre un bon joueur. Mais si tu as 4 alessandrini comme joueur offensif, tu feras rien devant.
Ce qui arrive. Et je passe sur les 3 ard de l'effectif, aucun attaquant de soutien pour michy, etc...
Ouias mais le soucis c'est pas qu'on ait trop de mec de même profil, c'est qu'on est trop de mecs de même profil mauvais.
De plus, c'est pas non plus qu'on demande le ballon dans les pieds c'est qu'on donne pas le ballon autrement, quand on le donne. Les mecs quand ilsont la ballemangent, mangent et remangent donc le ballon n'est ni dans les pieds ni autrement.
Après oui, on a pas de profil passeur, mais onpeut éventuellement faire sans si les mecs sont bons: hier Thauvin n'a pas réussi un seul dribble. Ca change quand même beaucoup de choses.
Enfin, tu en reparles, mais on n'a fait notre meilleur match avec deux attaquants: le match suivant: un attaquant: ou est la logique???????
C'est pas un problème ça??????