J'espère le conserver, mais faut le prolonger. On verra son amour du maillot a ce moment.
Il est soutenu depuis le départ de deschamps, a un statut de titulaire, fonctionne bien.
Il doit bien se douter qu'on ne le conservera pas a 400 par mois.
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Des défauts, il en a quelques-uns. Notamment son jeu de tête, encore perfectible. André-Pierre Gignac possède toutefois d'indéniables qualités. Son sens du but, bien sûr, mais surtout une impressionnante faculté à se relever lorsqu'on le dit à terre.
Après deux premières saisons compliquées sous le maillot de l'OM, club qu'il a supporté durant toute son enfance, le Fosséen a trouvé la force mentale de rebondir pour devenir l'attaquant le plus efficace de la maison blanche. Même le plus médisant des observateurs ne pourra jamais affirmer qu'APG n'est pas olympien dans l'esprit.
L'écurie marseillaise possède dans ses rangs le meilleur finisseur français de Ligue 1 de la saison 2013-14 (avec 16 réalisations, derrière le Suédois Zlatan Ibrahimovic, auteur de 22 buts, et à égalité avec le Camerounais de Lorient, Vincent Aboubakar, le Franco-Tunisien de Toulouse, Wissam Ben Yedder, l'Uruguayen du PSG, Edinson Cavani, et l'Ivoirien du Losc, Salomon Kalou). L'ex-Merlu n'a également jamais souffert de la comparaison avec ses deux concurrents en pointe : l'indéfinissable Saber Khalifa et le discret Jordan Ayew, parti en prêt en janvier à Sochaux.
Présenté comme ça, il n'y a aucune raison de s'interroger sur l'avenir de l'international (17 sélections) au sein du bataillon phocéen. Pourtant, tout n'est pas si limpide.
De nouveau d'attaque après des doutes
Chaque été, c'est la même rengaine. Gignac faisant partie des plus gros salaires de l'effectif, son cas pèse naturellement sur les finances du club. En 2011, seulement un an après son arrivée, les décideurs olympiens avaient tout fait pour se séparer de lui. L'ancien joueur du FC Martigues avait même effectué le voyage à Londres pour discuter avec Fulham, dans l'ultime soirée du mercato d'été, avant d'être rappelé à la dernière seconde ! La piste de l'Italo-Brésilien Amauri abandonnée, l'OM de Didier Deschamps avait finalement besoin d'APG...
L'épisode l'a marqué, mais il s'en est remis, même si les mois suivants ont encore été difficiles pour lui. À tel point qu'en juillet 2012, alors qu'une vague de départs se préparait, Vincent Labrune a compris qu'il était inutile de le remettre sur le marché puisqu'aucune écurie susceptible d'assumer son coût ne se manifesterait. Surtout après une saison à... deux buts. Sentant tout à coup qu'on lui faisait confiance, Gignac est (re)devenu d'attaque après une préparation estivale complète. La résurrection.
La question de son contrat, qui court jusqu'en juin 2015, n'a cependant plus été évoquée depuis. Et, désormais, le buteur olympien se retrouve dans la même situation que son ami Bafétimbi Gomis à Lyon il y a un an : il sera libre de s'engager avec le club de son choix à partir du 1er janvier prochain. Acheté 18 M€ au Téfécé en 2010, il ne rapporterait donc absolument rien à l'OM. En matière de gestion ratée, ce serait un sacré cas d'école. L'hypothèse d'une telle issue n'est pas à exclure.
En attendant, l'état-major du club, qui souhaite pourtant alléger la masse salariale de l'effectif, n'a pas coché le nom de l'attaquant parmi les possibles partants cet été. À moins d'une offre tombée du ciel (mais il faudrait encore qu'elle séduise l'intéressé, ce qui paraît improbable), APG sera encore olympien en 2014-15. C'est sa volonté et il n'exclut d'ailleurs pas l'idée de prolonger l'aventure au-delà. Il faudra alors trouver un terrain d'entente avec les dirigeants, ce qui ne sera pas une mince affaire. Le dossier Gignac pourrait faire parler durant toute la prochaine saison...