Skal a écrit:
ben non justement, c'est le principe de base et cela ne doit pas être toléré!

+1
Cobra, tu oublies —momentanément— que Renard est cadre, et qu'à ce titre, c'est à lui de donner l'exemple à ses joueurs et non l'inverse. C'est comme toi à l'école, si tu te disputais avec un collègue devant tes élèves et que les insultent fusaient : quelle serait ensuite ta crédibilité vis-à-vis de ta classe ?
cobra a écrit:
Après, là ou je te rejoins, c'est que Renard est un éducateur et qu'en tant que tel, il doit se maitriser.
Exactement !
Raggi en fait des tonnes sur une faute idiote qui ne mérite qu'un jaune je suis d'accord avec toi, mais en prenant un carton stupide Renard pénalise son groupe déjà affaibli par l'expulsion d'Ayew et fragilise sa fonction. C'est donc une erreur de management qui fait presque oublier l'insuffisance de l'arbitrage.
Concernant Gomis vs Romao, chacun peut interpréter ça à sa manière, je le conçois, mais il me semble qu'on sous-estime considérablement le côté « tribunal populaire » que revêt de plus en plus Twitter, et que des personnages publics (journalistes, politiques, artistes ou sportifs), ne devraient pas prendre à la légère comme ils le font. Tu me diras c'est un autre débat, c'est vrai, mais de fait, je trouve que les propos de Romao (aussi minables soient-ils), sont très secondaires dans cette histoire.
Imaginons demain qu'un entraîneur -ou un joueur s'estimant- lésé par l'arbitrage à l'issue d'un match exprime sa colère sur Twitter et que ça tourne mal. Que dira-t-on si l'arbitre en question se fait lyncher par dix abrutis sous les yeux de ses gosses en rentrant de son boulot d'enseignant ou de commercial deux jours après la rencontre ? Qu'il l'a bien cherché et que c'est normal ? Que Twitter c'est le mal ? Ou que celui qui a twitté, bien qu'au fait des maux de notre société et de la puissance des outils de communication modernes, a agi avec une légèreté coupable ?
Nous ne sommes plus en 1950, et à force de nier l'importance des comportements et des statuts, nous jouons avec le feu sans même nous en rendre compte.