cobra a écrit:
chris a écrit:
On les a bien mis sur Lucas Mendes les 2,5M …
C'était aussi un pari lorsqu'on l'a pris.
Question de choix dans les joueurs et de priorités dans les postes.
Après est-ce que si on avait eu des moyens financiers plus large on l'aurait pris, rien ne nous garantie, l'excuse des moyens financiers alors que des dire même de son agent y-a pas eu de prise de renseignement à l'époque, c'est un peu limite. Surtout que comme le rappel justement Skal, à une époque on croyait tellement peu en lui qu'on a pas fait l'effort de le garder.
Que certains de nos dirigeants se vantent d'avoir un bon bilan, pourquoi pas, mais que dans le même temps se cherchent constamment des excuses dès qu'ils passent à côté d'un joueur, ça me saoul un peu: Alessandrini, "pas assez de sous", Thauvin, "Lille a été plus rapide", c'est bon quoi, admettre "je me suis trompé" ça rend pas plus con, Wenger vient le faire récemment sur Gareth Bale, ça n'est pas devenu un nul pour autant mais peut-être que lui c'est parce qu'il a réellement un bon bilan ...
On les a mis sur Mendes en juillet? Merde, j'ai du rater un truc.....
M'Bia, on l'a vendu ou pas? Azpi?
Bref, oui, à la fin, on les avait. Mais au début.....
Et ce poste était-il prioritaire?
On avait toujours un problème à gauche et plus de titulaire dans l'axe. La priorité c'est un mo, alors qu'on avait Rémy, Gignac, Amalfitano, Ayew, Valbu et Jordan pour 4 postes?
Et Messi, tu crois qu'on est con de pas le tenter? Non, parce que vu qu'on a pas appelé son agent, peut être qu'on n'est pas interessé.
Ca sert à rien de ressasser sans arrêt cette histoire: on pouvait pas le faire.
Quand à savoir si on aurait du le garder avant, ça c'est un autre problème, clairement oui.
A voir aussi ses prétentions à l'époque.
Non seulement dans la pratique les transferts ne se font que très rarement comptant ; mais en plus, on avait pas de contrainte de trésorerie à court terme puisque MLD nous avait accordé un prêt relais de 15M qui lui a d'ailleurs été remboursé quelques mois plus tard. La seule vraie grosse contrainte du mercato estival en raison notamment de l'absence des recettes de la Champion's League était de baisser significativement nos charges pour raisonnablement espérer être au moins à l'équilibre l'année suivante.
On avait donc tout de même une marge de manœuvre pour modifier notre portefeuille joueurs. Se séparer d'un « gros » joueur pour le remplacer par Alessandrini aurait été au contraire bénéfique pour les finances du club,
- ça aurait permis de diminuer nos charges (masse salariale, amortissements …) ;
- ça aurait permis de faire entrer du cash (on sait par exemple qu'on a refusé au mercato d'été des propositions pour Rémy supérieur à 10M, Labrune l'avait admis).
Bien évidemment la démarche demande une prise de risque, une confiance en son jugement. En définitive c'est ce qui fait la valeur d'un manager, sa capacité à multiplier les bonnes décisions sous contrainte. C'est pour ça que des managers qui ont démontrés une certaine qualité n'hésiteront pas à admettre qu'ils se sont plantés alors que d'autres au bilan plus contrastés se sentiront obligés de se dédouaner, souligner par exemple le manque de moyens … C'est sur que c'est plus facile de prendre des espoirs lorsqu'on a une certaine assise financière, que ça n'implique pas une contre partie, une prise de risque importante, mais en même temps recruter lorsqu'on a des moyens conséquents, que ses choix ne portent pas à conséquence, c'est un peu à la portée du premier venu ...