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José Anigo : " Apporter une vraie valeur ajoutée à l'équipe "
samedi 15 juin 2013
Interview. Après une saison réussie et à la veille d'une nouvelle année de compétition qui verra l'#OM retrouver la Ligue des Champions, le directeur sportif olympien se livre dans la Marseillaise.
“ En vérité, quand tu te refais le film de la saison, si on m’avait dit qu’on finirait deuxième... je crois beaucoup de choses mais ça j’aurais eu du mal à le croire ! On est parti en stage à Crans Montana qu’avec des jeunes, on devait vendre des joueurs pour remettre les comptes en ordre. On a débuté sans coach, donc pour la visiblité on repassera !”
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas toujours à l'OM. “Cette année, c’est plus clair et l’horizon plus dégagé. Car l’an dernier, je pensais qu’on allait dans le mur…” savoure le directeur sportif marseillais. Entretien fleuve....
José Anigo, Comment expliquer cette réussite avec un groupe moins consistant ?
On a réussi à faire des choses intéressantes avec nos moyens : une cohésion, un esprit. Il y avait du talent aussi : Gignac, Cheyrou, Valbuena, Mandanda, les frères Ayew. Le potentiel on l’avait mais pas en nombre. Ce qui nous a fait du bien aussi, c’est de partir en préparation et de se retrouver sur les matches de coupe d’Europe.
Il y a l’effet Baup ?
L’effet Baup est là, bien sûr. Ce n’est pas un hasard, il faut reconnaître qu’il a mis sa patte, il a su gérer la situation et le groupe. Il était bien entouré aussi, avec le préparateur physique, Manouvrier; le staff médical l’un des meilleurs en France; l’entraîneur des gardiens qui connaît bien la maison. Elie n’est pas arrivé dans une écurie sans rien mais avec des gens compétents et revanchards. Il a su fédérer, se rapprocher de tout le monde, partager, discuter... Ce n’est pas quelqu’un qui arrive avec une décision tranchée.
Tous ces 1-0, c’était frustrant ?
A la fin de tous ces 1-0, j’étais content mais j’en avais marre car tu finis lessivé, comme si tu venais de faire douze matches de boxe. On n’a pas été toujours bons. Dans les six premiers matches, on a produit du jeu avant ce coup d'arrêt à Valenciennes. Je pense qu’il y a eu une panne physique car on a enchaîné beaucoup de matches avec peu de joueurs. Dans ce moment difficile il a fallu compenser et l’équipe inconsciemment s’est mise dans une position plus défensive. Elie est revenu à un système qu’on maîtrise mieux et on a fini comme ça. Mais si l’on considère les stats, on frappait souvent au but ! On n'avait pas une équipe pétillante dans le jeu mais extrêmement efficace. Il y a eu la blessure de Gignac mais pas que ça. A un moment, il y a eu une sorte de prise de conscience de l’équipe. Il fallait surtout bien défendre.
" Romao a donné une autre force physique et tactique à l’équipe, il a pu stabiliser le jeu "
C’est après la double défaite face à Paris ?
Après Paris, où l'on a d'ailleurs fait un très bon match, en championnat, on a verrouillé en défense et enchaîné les 1-0. A un moment, c’est presque devenu une marque de fabrique. Les joueurs étaient confiants et disaient après le but : " c’est bon c’est fini" ! Mais quand tu es dirigeant, tu vis ça avec un mal être indescriptible.
Le mercato d’hiver et Romao, notamment, ont fait du bien ?
Il a été intéressant. Romao a donné une autre force physique et tactique à l’équipe, il a pu stabiliser le jeu. Sougou que l’on n’a pas trop vu est pour moi un garçon avec beaucoup de qualités. Kadir a subi la concurrence de Valbuena, et ce n’est pas pour rien s’il est le titulaire de l’équipe de France. Contre Bordeaux, Kadir a contribué à la victoire comme tous les joueurs. Ces arrivées ont apporté un banc avec des joueurs de qualité que nous n’avions pas.
Il y avait peut-être eu un peu moins de pression aussi ?
La pression est toujours là, surtout à l’OM. Que tu aies une équipe de joueurs peu connus ou des noms pompeux, il y a toujours une pression tout le temps. La pression d’aller chercher la Ligue des Champions et de bien se comporter. Il n’y a qu’à voir la pression qu’on a eue tout en étant deuxième. Alors que dire si on avait été 6e ?
Les dirigeants n’ont pas été épargnés ?
Les supporters, qu’ils soient lambda comme dans les groupes, ont toujours soutenu le club. Si c’est moins bien, ils le font sentir comme partout. Ce qui me gênait et me choquait était de voir, alors qu’on était deuxième - et sur 38 journées, on a d'ailleurs toujours été sur le podium à part deux ou trois fois -, ce qu’il s’est passé en extra-sportif. C’est de l’incompréhension. Ça fait partie du bilan de la saison aussi, ça marque ! Pas moi car j’ai l’habitude mais les joueurs car quand tu as les résultats, tu n’as aucune raison d’avoir ce genre de situations à vivre.
Comment l’OM pourra-t-il confirmer la saison prochaine ?
L’objectif premier est de redevenir un peu plus attractif au niveau du jeu, car une saison comme celle-ci à Marseille ça peut passer mais deux, c’est plus compliqué. Il faudra garder cette assise défensive et devenir plus attractif par la vitesse, les dribbles, emmener un peu plus de choses que les gens ont envie de voir. Cela dit, la deuxième place est méritée. Si on est là sur l’ensemble de la saison, ce n’est pas par hasard.
Comment lutter avec l’arrivée de Monaco en plus du PSG ?
Déjà, il y a un truc de clair, ce sont deux machines de guerre qui vont se positionner pour les trois places : ça veut dire qu’il reste une place entre Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux etc, On va lutter pour une place.
" Lucas Mendes n’avait jamais vu la neige, le froid, il ne parlait pas un mot de français, il a passé six mois sans sa compagne. On est parti de très loin "
Comment vous positionnez-vous pour le mercato ?
L’objectif est de faire grandir le club en bâtissant une bonne équipe pour avoir des résultats dans le championnat de France et rivaliser avec les deux mastodontes, tout en conservant cet esprit et la cohésion. Nous allons essayer des fenêtres de tirs sur de bons joueurs français et si l’on peut choper les meilleurs français... Mais ça ne sera pas simple, le marché français est plus cher que l’étranger. Ceci dit, cette année avec la Ligue des Champions et nos données économiques, c’est moins dur d’attirer les joueurs.
Quelles sont les priorités ?
Les postes à renforcer sont les extérieurs, pour apporter de la vitesse à droite et à gauche, doubler le poste de Morel, peut-être un défenseur central aussi.
Quel est l’avenir de Diawara ?
Il y a bagarre! L’un, Mendes, a piqué la place à l’autre, et l’autre a envie de la retrouver. Il va y avoir une lutte mais elle est propre, c’est beau. Souley a une mentalité irréprochable et l’expérience, Lucas est plus jeune mais avec une bonne mentalité, c’est une lutte saine.
Cette saison, la bonne pioche a été Mendes ?
Lucas a joué et a été bon, l’équipe s’est stabilisée. Il n’a que 22 ans, a découvert l’Europe pour la première fois. Il n’avait jamais vu la neige, le froid, il ne parlait pas un mot de français, il a passé six mois sans sa compagne. On est parti de très loin ! C’est tout à son honneur d’avoir su produire du jeu. Cela montre qu’il faut être un peu patient. En laissant un peu de temps, on arrive à avoir des joueurs de qualité. Lucas est l’exemple.
Dans l'axe il y a aussi le poste de Nkoulou à doubler ?
Rod Fanni peut basculer dans l’axe mais il est possible qu’on prenne un central ou un latéral droit voire un joueur polyvalent qui puisse faire les deux. On a trouvé, on a tout ciblé, maintenant c’est à mon président de donner le feu vert.
André Ayew a souvent fait part de son désir d’évoluer en milieu défensif ?
Bien sûr ça peut être envisagé. Il a un profil pour, il faut qu’il s’habitue car jouer à gauche et redescendre dans l’axe, c’est un autre boulot. En tous les cas il est armé pour ça et a le talent et le potentiel pour le faire. C’est une réflexion qu’a aussi Elie de le coupler avec Romao.
Cela créerait un embouteillage en milieu défensif ?
Non, car tu peux jouer avec Romao et André Ayew, mais aussi Ayew, Valbuena, Romao. Dans la saison, il peu y avoir des blessés, des suspendus, André peut remonter à gauche et Cheyrou se positionner avec Barton à la place de Romao... s’il revient.
Quel est l’avenir de Barton justement ?
Joey c’est l’anti-star. C’est lui qui le revendique et je le respire à plein nez. C’est vraiment un enfant du peuple, dans sa manière de vivre, de faire, son comportement au quotidien. C’est vraiment le mec "tout ce qu’il y a de plus simple". Le concernant, il négocie. Pas avec nous mais avec son club car il lui reste deux ans de contrat. Il y a de gros sous en jeu, il veut en récupérer une partie et venir avec nous aux mêmes conditions qu’il avait cette saison.
" Nos joueurs ne sont pas sous payés, et ils gagnent même très bien leur vie rapporté au reste de la population. Maintenant, c'est vrai que ce ne sont pas des salaires démesurés "
C’est délicat d’attirer des joueurs avec une politique de "petits salaires" ?
La preuve que non c'est Romao. Mais attention, nos joueurs ne sont pas sous payés, et ils gagnent même très bien leur vie rapporté au reste de la population. Maintenant, c'est vrai que ce ne sont pas des salaires démesurés pour le monde du football. On a envie de revenir à ça et Romao est l’exemple type : un très bon joueur avec un salaire confortable. Il y a des joueurs qui sont tout à fait capables de gagner un peu moins pour avoir cette exposition médiatique et regagner plus après.
Quel serait le recrutement idéal ?
Réduire la part d’échec au minimum, ne pas se tromper. A priori, nous aurons un minimum de quatre joueurs, à moins que des joueurs ne bougent et qu’on les remplace. Nous recherchons des joueurs un peu plus attractifs qui apporteront une vraie valeur ajoutée à notre équipe. Payet, Alessandrini font partie des joueurs que nous aimons bien.
Vous cherchez un profil à la Rémy ?
Un peu différent. Alessandrini par exemple est un petit gabarit, ce n’est pas Rémy. ça va vite, c’est percutant mais c’est différent. On veut de la vitesse, des joueurs capables de faire la différence à un contre un, de créer un peu plus d’espace. Mathieu à la baguette est tout à fait capable de poser le ballon pour des attaquants qui varient le jeu. Si tu prends Payet, c’est un profil de créateur. Je crois que si on arrive à faire Payet, il n’y a pas un Marseillais qui ne sera pas heureux d’avoir un international qui peut jouer à gauche ou à droite, va super vite et s’entend super bien avec Valbuena. C’est ce profil de joueur. Est-ce-qu’on y arrivera en France ? Si ce n'est pas le cas, on se retournera vers l’étranger.
Alessandrini, lui, arriverait blessé...
On le sait. D’abord s’il était à 100% on n’aurait peut-être pas cette discussion à son sujet. Il est natif d’ici, il a joué ici, il a la volonté de revenir dans son club de cœur. Est-ce que nous tomberons d’accord avec Rennes ? Je ne sais pas mais lui a la volonté de venir. La porte est fermée pour le moment mais est-ce que quand un joueur veut partir, son club peut le retenir ? Chez nous, on n’y arrive pas ! Quand un joueur veut partir ça ne sert à rien de le retenir.
L’intelligence de Baup a été de trouver très vite la formule qui correspondait aux qualités des joueurs. Il en a essayé d’autres mais ne s’est pas entêté.
Qu'en est-il du poste de latéral gauche ?
D’abord, je veux dire que Morel a fait une très bonne saison, il a souvent été critiqué mais à l’intérieur du club, de l’équipe, c’est un garçon très apprécié qui a contribué à la 2e place. On va le mettre en concurrence comme pour tous les postes. Mendy, Guerreiro, Nsakala font partie des pistes explorées. Ce n’est pas facile, il faut choisir entre un jeune de talent ou un joueur confirmé. En France des joueurs confirmés, il y en a peu. On a vu de la qualité autant à l’étranger qu’en France, en Espagne. Mais le chantier va commencer devant.
En attaque justement, on a senti Gignac très seul cette saison ?
Le système peut être modulable en fonction des joueurs que tu as. Après, c’est du ressort du coach. Lui aimerait avoir une palette plus large, pour pouvoir passer en 4-4-2 ou 4-3-3 ou dans la configuration de cette année 4-2-3-1. L’an dernier en 4-3-3, on a eu beaucoup de contre-performances à domicile car on allégeait le milieu, on se faisait contrer. L’intelligence de Baup a été de trouver très vite la formule qui correspondait aux qualités des joueurs. Il en a essayé d’autres mais ne s’est pas entêté.
Et Jordan Ayew ?
Il peut jouer à la place de Gignac ou sur les côtés mais il préfère l’axe. Ils vont être en concurrence. Jordan récupère une année de plus en maturité nous avons deux bons joueurs pour une place et une concurrence saine là encore.
On entend beaucoup de noms circuler. Khlifa par exemple ?
Sur les noms qui circulent, la majorité c’est ça. Mais si tout ce qu’on a fait sortait, ce serait grave. On peut dire qu’il y a 5% des noms qui sortent en moyenne sur ce qu’on a vu dans l’année et c’est déjà beaucoup trop pour nous. Khlifa ce n’est pas interdit qu’il vienne, c’est un bon joueur, mais il y a un ordre de priorité, les postes pour les deux extérieurs.
Vu leur recrutement, PSG et Monaco pourraient être de bons terrains de chasse ?
Il y a peut-être des joueurs qui n’ont plus envie d’essuyer le banc et veulent trouver du temps de jeu effectivement à Paris et à Monaco. Il y a des choses à faire dans les clubs comme ça.
Allez-vous laisser ce pauvre Christian Gourcuff tranquille cette année ?
Il a la chance d’être un bon entraîneur et de bien travailler alors non peut être qu’on lui reprendra encore un bon joueur du style de Romao et qui a le même effet. Avec Romao on a démontré aux gens qu’il n’est pas forcément nécessaire d’aller chercher des gens dans les plus grands clubs étrangers. Il y a de bons joueurs en France, il ne faut pas se tromper.
Quand espérez-vous avoir fini vos emplettes ?
Dans l’absolu, nous espérons boucler le plus vite possible, mais je ne crois pas qu’à la reprise on partira au stage au complet. Avec peut-être une recrue... On va se retrouver comme l’an dernier avec des jeunes.
" Des banderoles, il y a en a contre Wenger, Mourinho qui sont des monstres et se font chahuter quand ça ne va pas "
L’objectif sera d'être dans les cinq premiers donc, comme l'an passé alors ?
Oui, c’est ça ! Cette année l’objectif est d’être dans les cinq premiers, c'est pas mal pour finir deuxième (sourire...).
Vous cristallisez beaucoup de chose autour de vous. Quel est votre rapport à l’OM ?
C’est de la passion ! Sinon il y a longtemps que j’en serai parti avec tout ce que j’ai pris dans la courge ! Quand j’ai vu la finale à Bari, j’ai fait comme tout le monde, j’ai pleuré ! Pourtant je n’étais pas acteur à ce moment du club, mais quelques fois c’est dans les gènes. Je suis comme beaucoup de gens, passionné, parfois excessif, je le reconnais, mais que je sois à l’intérieur ou que je n’y sois plus, je serai toujours passionné de l’OM.
Il y a eu un moment où la rumeur annonçait votre départ ?
Qui parle pour moi ? C’est toujours pareil, je n’en sais rien. Ce qui est sûr, à un moment effectivement, il y a eu ces problèmes qui n’auraient jamais du arriver et sortir dans la presse car ça fait partie de l’enquête. Quand c’est sorti, je pense que ça m’a fait du mal certainement mais ça n’a pas fait plaisir aux gens qui mènent l’instruction non plus. Il y a des choses dans la vie complètement anormales, ça en fait partie et j’ai appris à vivre avec ça. La vie, c’est " tu tombes et tu te relèves". Là c’est pareil ! c’est comme si j’avais pris une gamelle mais je me relève car je suis passionné par ce que je fais.
Les banderoles, elles vous ont touché ?
Là, la question est : « est-ce que j’ai bien fait mon travail ou pas ?». Si l’on fait le bilan des neuf dernières saisons, nous avons fait trois coupes de l’UEFA, six Ligue des Champions, un titre, deux trophées des champions, trois coupes de la Ligue, deux finales de coupe de France... Ensuite, on peut parler des joueurs. Ça dépend comment tu te places ! Sur les 100%, certains vont te dire que tu as eu 10 ou 15 % d’échec, mais les 85% de réussite c’est ce qui m’intéresse. Après, m’aimer ou pas, c’est factuel. On ne peut pas être aimé de tout le monde. Je peux vivre avec, je n’en veux à personne qu’on n’aime pas l’homme mais au moins au niveau professionnel qu’on reconnaisse si j’ai fait mon job. Des banderoles, il y a en a contre Wenger, Mourinho qui sont des monstres et se font chahuter quand ça ne va pas. Je ne me compare pas à eux mais ce qui est valable pour eux est valable pour nous. Les gens peuvent contester mais quand il y a de vraies raisons, pas quand l’équipe est deuxième, avec les moyens de début de saison et tout ce qu’il s’est passé cette saison.
" Pape, je sais que l'on ne se parlera plus jamais, ça c’est clair car c’est la vie "
Des bouquins sont aussi sortis ?
Honnêtement je ne les ai pas lus. L’un de mes avocats si car il y en a un qu’on va attaquer pour propos calomnieux et mensongers. Après, pour le reste, j’aime bien garder que les bonnes choses des gens. Et en ce qui concerne Pape, Je n’arrive même pas à lui en vouloir. Je n’ai pas envie de vivre avec de la rancœur. Je sais qu’on ne se parlera plus jamais, ça c’est clair car c’est la vie, mais à côté de ça, c’est une page qui s’est tournée.
Vos retrouvailles avec Tapie ?
Tapie j’ai quand même été content de le voir car il reste le président de cette équipe de 93. Content de revoir certains joueurs de 93 aussi car cela a été un moment fort pour le club, même si l'histoire du club n’a pas commencé en 1993 et ne s’est pas arrêté là. Il y a eu des choses avant, il y en aura après. Mais de voir cette communion entre le stade, les joueurs, l’ancien président, pour le club et son image, j’ai trouvé ça très bon.
Votre meilleur souvenir de la saison ?
Le dernier match où l’on était sûr que les points étaient assurés pour la 2e place !
Et le pire ?
Il y en a deux. La rouste qu’on a prise contre Lyon, ça a été dur. Quel mal à la tête ! Et derrière le match de Lorient à Marseille. Ce sont deux matches pourris où, là vraiment, j’ai eu la migraine ! C’est une sortie de route et tu ne comprends pas pourquoi. Mais dans une saison il y en a toujours.
Pour finir, une phrase qui résume la saison écoulée ?
Elle a été plutôt dure. Entre le départ et l’arrivée, on a tangué quelques fois mais quand c’est fini c’est presque comme un accouchement. Tu es dans la douleur et après tu oublies tout. Là on a été dans la douleur pendant neuf mois et au bout du bout, même si les choses ont été dures - car sur un plan personnel j’ai passé une année plutôt difficile -, tu te dis " ça repart" ! Tu as tout oublié. C’est notre vie.
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super match contre l'Uruguay, et surtout super entente avec Valbuena.
