En arrivant à Madrid, où s'est finalement tenue la réunion entre les dirigeants de Séville, Antoine Veyrat et José Anigo pour Luis Fabiano, la discussion a tourné court. Dès le matin, des observateurs espagnols soulignaient leur incompréhension, exprimaient leur étonnement sur la prolongation des négociations. Séville ne serait pas vendeur et les conditions avec lesquelles les représentants marseillais se présentaient ne correspondaient pas à la réalité.
Selon la presse espagnole, le directeur général et le directeur sportif, envoyés en mission de finalisation, étaient arrivés sur la base d'un transfert de 10M€ plus de 2M€ de bonus. Or, dès la première poignée de mains, le chiffre réclamé par le club andalou fait vaciller l'OM et manque de faire basculer le président Dassier à travers la grande baie vitrée de son bureau : 20M€. Une incompréhension s'empare des deux parties persuadées de s'être donné rendez-vous pour discuter sur les mêmes bases. À la lumière de plusieurs éléments, confirmés par des observateurs espagnols, il apparaît que les négociations d'approche ont été effectuées par Alain Migliaccio et Jean-Pierre Bernès, les conseils de Didier Deschamps. L'attaquant espéré par l'entraîneur olympien n'est plus abordable à ce prix-là.
Si les discussions avortent, ce qui n'est pas encore le cas ce matin, il conviendra de trouver une solution de repli, tout en gérant le départ de Mamadou Niang et l'affaire Ben Arfa.
On est entre de bonnes mains

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Aller je me mouille : si deux des trois se présentent aux primaires, je prends ma carte à l'UMP
