Deschamps : «C'est agité»
Deux défaites, zéro point. Battu à Valenciennes à l'occasion de la dernière de Niang sous le maillot phocéen (2-3), Marseille vit un début de championnat compliqué. Que Didier Deschamps analyse...
Comment analysez-vous cette nouvelle défaite ?
Paradoxalement, je trouve que nous étions plutôt bien sur la première période. Nous avons eu les meilleures occasions avant de commettre quelques erreurs défensives. On a essayé de revenir. De loin, de très loin. Je ne peux pas reprocher l'envie et l'état d'esprit des joueurs mais, comme souvent dans des périodes négatives, peu de choses nous sourient. C'est une nouvelle défaite. Le plus important est d'inverser la tendance et de retrouver du positif par rapport à tous le négatif que nous avons eu ces derniers temps. Là, dans leur grande majorité, les joueurs ont eu de la volonté.
«Je suis apte à comprendre...»
Quel était l'accord avec Niang ? Il devait jouer ce match ? Ou une heure ?
Il n'y avait pas d'accord. Je mets sur le terrain les joueurs dont je dispose. Après, il serait trop facile de le juger, comme sur le dernier match à domicile. J'ai été joueur aussi. Je suis apte à comprendre. Ce n'est pas une question d'esprit. Par rapport à ce qu'il attend ces prochains jours, c'est un être humain aussi. Le souci est que je n'avais pas Brandao, suspendu, et que je ne pouvais pas utiliser Samassa. J'ai fini avec deux jeunes. Je savais très bien que ce n'était pas la meilleure des solutions. Ce dont je suis sûr, et ce n'est pas une excuse, c'est que ce qu'il s'est passé avec "Mamade" a conditionné beaucoup de choses en négatif dans l'équipe et dans le vestiaire. C'est une évidence.
Ce qui se passe sur et encore dehors du terrain, c'est gênant ?
Oui. Après, en dehors. A la limite... Si ça va sur le terrain, je m'en contente. C'est agité, on dira. Je ne suis pas inquiet mais je préférerais être dans une atmosphère plus positive. Nous sommes un peu dans l'urgence, ce n'est jamais trop bon. Il faut faire front, garder son calme. Je pense que je serai tranquille pour travailler au 31 août à minuit. On ne parlera plus des aller et venues. Je pensais qu'on vivrait une intersaison tranquille mais ce n'est pas le cas. Je vais faire front avec mon staff. Ça fait partie d'impondérables qui sont pénibles mais je vais faire avec.
http://www.lequipe.fr/Football/breves20 ... agite.html