çà vaut ce que à vaut :
Des supporters de l'OM réclament le licenciement de José Anigo
Tous les arguments avancés ci-dessous sont avérés, des faits réels et aucunement des affabulations.
José Anigo officie au club depuis la saison 2001-2002 et le retour à l'OM de Bernard Tapie.
Cette saison là, le "Boss" fait rapidement signer à José Anigo un contrat à durée indéterminée comme conseiller du Manager sportif. Un emploi rémunéré tout de même « 24 391 euros par mois » et conclu sans période d’essai. Après le départ de Tomislav Ivic, José Anigo devient l’entraîneur de l’OM mais sans résultat probants (deux nuls et deux défaites) et après une engueulade avec Tapie, Anigo est prié de quitter ses fonctions dès la fin août. Mais le club de son cœur a aussi du cœur pour son ancien minot puisque Anigo reçoit un chèque de 274 409 euros « en réparation du préjudice moral et professionnel ».
Pourtant, chèque en poche, Anigo ne part pas bien loin et il devient entraîneur de la réserve et du centre de formation. Redevenu entraîneur pendant 10 mois en 2004, il est ensuite devenu Directeur sportif après deux défaites contre le PSG et depuis son rôle occulte n’a pour unique limite que celle de ses intérêts particuliers et de ceux de ses amis si influents.
À l'été 2010, José Anigo se plaignit d'être "oublié" et mis de coté par Jean-Claude Dassier et Didier Deschamps. Pourtant lui n’a pas oublié de favoriser le départ de Mamadou Niang quand Didier Deschamps ne voulait pas en entendre parler. Une étrange façon d’être oublié que de tirer une balle dans le dos du coach Phocéen. Il réussira également à faire capoter le transfert du FC Séville de l’international Brésilien Luis Fabiano que souhaitait ardemment Deschamps. Un transfert d’abord négocié par Jean-Pierre Bernès avec lequel Anigo refuse de travailler. Alors bien sûr José Anigo affirme que l’OM travaille avec tous les agents de joueurs et pas que ceux de Marseille. Pourtant, au final si Anigo refuse de travailler avec l’infréquentable Jean-Pierre Bernes, il n’est pas gêné quand il faut négocier avec Jean-Christophe Cano, l’agent d’André Pierre Gignac transféré au final pour un montant quasi identique à celui réclamé par le FC Séville pour son attaquant Brésilien alors que quelques semaines plus tôt l’OM n’avait pas l’argent pour payer ce que réclamaient les dirigeants Sévillans.
Pour rappel, Jean-Christophe Cano, un obscur ancien joueur et ancien Directeur Sportif de l’OM. Celui-là même qui en Avril 2002 prit avec Robert Louis Dreyfus la direction de Simiane-Collongues, entre Marseille et Aix pour aller rencontrer un paisible et discret retraité , tellement discret, même, qu’il ne sortait jamais de chez lui, même avec un gilet pare-balles, comme celui qui lui sauva la vie, le 21 avril 1978, lorsqu’il tomba avec son frère dans un guet-apens tendu par les hommes du clan Zampa. Ancien lieutenant de Jacky le Mat, Roland Cassone, puisqu’il s’agissait de lui, est l’un des rares rescapés de la guerre des gangs présenté comme le pilier du milieu marseillais depuis l’assassinat de Francis le Belge et l’incarcération de son beau-frère, Tony Cossu.
Robert Louis-Dreyfus racontera plus tard que Jean-Christophe Cano lui avait présenté Roland Cassone comme "un membre influent d’une des associations de supporters du club". Si personne ne saura jamais ce que se sont dit les deux hommes, quelques semaines après cette rencontre, la direction de l’OM retirait une plainte pénale visant Jean-Christophe Cano. Lorsqu’il dirigeait la politique sportive du club, ce dernier avait en effet l’habitude de passer des accords avec une poignée d’agents marrons. Ces intermédiaires n’hésitaient pas à réclamer des honoraires pour des transferts de joueurs dans lesquels ils n’étaient même pas intervenus. L’ancien magistrat Etienne Ceccaldi, alors Directeur général de l’OM, avait porté l’affaire en justice avant qu’elle ne soit donc retiré.
Les principes de moralité de José Anigo sont donc variables selon que l’on sert ses intérêts ou pas. On pourrait aussi revenir sur les conditions du départ de Jean Fernandez de l’OM après une réunion tumultueuse avec un des amis là encore de José, père d’une ancien joueur Olympien et accessoirement connu pour faire partie du milieu Marseillais. Celui qui avait lié son sort à celui de Pape Diouf jurant qu’il partirait si l’ancien Président de l’OM venait à être démis de ses fonctions, se sera certainement dit qu’avec un salaire de quelques milliers d’euros par mois quand on aurait au mieux dû être entraîneur d’un club de quartier comme quelques uns de ses anciens coéquipiers, il valait mieux oublier toute forme d’honneur et savourer ce hasard du destin qui lui permet d’avoir un rôle aussi malfaisant pour l’OM.
À l'été 2011, Didier Deschamps théoriquement promu Manager Général en charge du secteur sportif, voit ses ambitions contrecarrées par José Anigo. Quand le coach olympien convoitait le girondin Benoît Trémoulinas, ou Cheikh M'Bengue, ou bien encore Jérémy Mathieu, José Anigo lui imposa le lorientais Jérémy Morel. Un peu léger pour remplacer à la fois Gabriel Heinze et Taye Taiwo.
C'est pour ces raisons et bien d'autres encore (qui seraient longues à détailler ici) que nous, les supporters de l'OM, réclamons le licenciement de José Anigo dans les plus brefs délais. Nous souhaitons que l'engagement prit par Vincent Labrune soit respecté, que Didier Deschamps devienne réellement cette fois-ci Manager Général et seul décideur concernant l'orientation à donner pour la politique sportive de l'équipe première. Il est temps que les clés du secteur sportif lui soient confiées sans que quiconque ne puisse interférer dans ses décisions sportives.
Gabriel Heinze, février 2011 : « Si tu me demandes : «Est-ce que Deschamps peut faire aujourd’hui à Marseille la même chose que Ferguson à Manchester ?» je te dis non. Tu ne peux pas ici, c’est trop différent. Un entraîneur du calibre de Ferguson doit être le grand décisionnaire. Si tu donnes les clés de la maison à Deschamps, il peut faire comme Ferguson. Mais je ne crois pas que des personnes de ce club vont lui donner toutes les clés ».
Gabriel Heinze, avril 2011 : « Pour le bien de l’OM, il faut donner les clés à Deschamps ! Il connaît le club, il l’a fait gagner comme joueur et comme entraîneur, il a envie de grandir en même temps que l’OM... Tu veux quoi de plus ? (...) Quand tu connais le football, tu sais que ce qui reste sur la photo, c’est que tu es champion. Moi, je sais ça, Deschamps, il sait ça, et c’est pour ça que l’OM gagne avec Deschamps alors qu’il ne gagnait pas avant ».
Les supporters de l'OM
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