ForOM

Après 34 ministres, c'est dans la moyenne haute. Vu que dans les chiffres précités faut pas compter les secrétaires d'état. Donc c'est arrivé à 17 sous Fillon. Même en réduisant leur salaire de 30%, la symbolique ça aurait été de restreindre leur nombre.

Et puis de toutes facons tu seras dans la critique systematique: tu avais annoncé le défilé des éléphants, il a pas eu lieu, donc tu trouveras autre chose je suis pas inquiet.

Comme xavier bertrand qui decrète que la cohabitation a commencé entre solferino et l'elysée.

Que c'est beau la politique au raz des paquerettes...

3- Flamby a déclaré pour sa république irréprochable qu'il ne prendrait JAMAIS quelqu'un qui a été condamné. Il a donc mentit.

Si tu as un lien vers la citation, je suis preneur.
J'ai pas souvenir d'une citation du père François où il déclare ne jamais prendre une personne au gouvernement ayant fait l'objet d'une condamnation pour des faits autres que corruption ou enrichissement personnel.

Pas trop parlé?!
Tu étais sur Mars ces dernières semaines ou quoi?

En 1997, il est condamné à une peine de six mois de prison avec sursis et 30 000 F d'amende pour l'octroi, de décembre 1991 à décembre 1993, sans mise en concurrence, du marché d'impression du journal municipal nantais à Daniel Nedzela, homme d'affaires proche du PS, pour un budget d'impression évalué à six millions de francs par an et ne fait pas appel.

Si tu as un lien vers la citation, je suis preneur.
J'ai pas souvenir d'une citation du père François où il déclare ne jamais prendre une personne au gouvernement ayant fait l'objet d'une condamnation pour des faits autres que corruption ou enrichissement personnel.

Elle concerne la mairie de Liévin…
Pas davantage, mais d’ailleurs je ne suis pas responsable de toutes les gestions municipales de France. Tout ça n’est qu’une diversion pour ne pas répondre aux questions qui lui sont posées sur le financement de sa campagne en 2007! Je vais aller plus loin. Si je suis demain président de la République, la justice ira jusqu’au bout sur toutes les affaires. Elle ne sera pas entravée, les parquets ne feront pas appel. Ils ne recevront aucune instruction individuelle de la chancellerie. Et si des élus, socialistes ou autres, sont condamnés pour des faits de corruption, ils ne pourront pas se présenter pendant dix ans. Je n’aurai pas autour de moi à l’Élysée des personnes jugées et condamnées. Je ne ferai aucun déplacement officiel en Afrique avec tel ou tel personnage controversé.

Vous parlez d’Alain Carignon et Patrick Balkany?
Un président peut avoir des amis. Mais telle ne sera pas ma pratique. Et une charte éthique évitant tout conflit d’intérêts sera édictée pour les membres du gouvernement et ceux des cabinets ministériels.

Jean-Marc Ayrault Premier Ministre jugé, condamné et réhabilité par la Justice
15 Mai 2012 Par Rachid Barbouch
Jean Marc AyraultJean Marc Ayrault

Le nom de Jean Marc Ayrault est cité pour être aux commandes de Matignon sous la présidence de François Hollande, d'après Jean Pierre Jouyet.

L'information n'est pas encore officialisée (on attend la cérémonie des passations du pouvoir qui aura lieu à l'Elysée dans une heure), mais si ce serait le cas ce sera la première "erreur" de François Hollande.

Durant sa campagne électorale, le nouveau président avait en effet promis de ne pas s'entourer de personnalités ayant déjà été jugées et condamnées par la Justice.

Or, il est de notoriété nationale que le 19 décembre 1997, Jean-Marc Ayrault a été condamné à une peine de six mois de prison avec sursis et 30 000 F d'amende pour favoritisme lors de l'octroi du marché d'impression du journal municipal nantais à l'homme d'affaires Daniel Nedzela.

Si cette nomination est confirmée, François Hollande aura tendu une bonne perche pour la droite. Les partisans de Sarkozy ne manqueront pas de sauter sur l'occasion pour lui reprocher de ne pas tenir ses promesses.

Toutefois, il convient de signaler à juste titre que Jean-Marc Ayrault a bénéficié d'une réhabilitation par la Justice. Du coup, sa condamnation est effacée de son casier judiciaire.

Dans le droit français, pour un emprisonnement n'excédant pas un an, le code pénal (article 133-13) dispose que "la réhabilitation est acquise de plein droit", "après un délai de cinq ans à compter soit de l'exécution de la peine, soit de la prescription accomplie". "Lorsqu'il s'agit de condamnations assorties en tout ou partie du sursis (...) les délais de réhabilitation courent (...) à compter de la date à laquelle la condamnation est non avenue", c'est-à-dire, en l'espèce, à l'expiration du délai d'épreuve de cinq ans.

Pour le cas donc de M.Ayrault, la réhabilitation est intervenue dès décembre 2007. Il est en quelque sorte blanchi.. Mais c'est tellement difficile d'effacer ça de la mémoire collective.