Les notes :
Mandanda (5/5) : Steve a avoué souffrir d’amnésie cette semaine. Heureusement, il n’a pas oublié qu’il savait être un excellent gardien. Quand en plus, la chance vous sourit, vous obtenez le retour plus que plaisant du « Fenomeno ». Seul bémol de sa prestation, il n’a pas marqué.
Morel (2/5) : a parfois cherché le ballon autour de lui comme un labrador son baton et n’a pas toujours le mordant d’un chien de garde. Une Isabelle Alonso, tout au plus. Il sait cependant apporter un soutien offensif non négligeable, mais l’ensemble reste insuffisant.
Diawara (2/5) : une agressivité positive – oui c’est comme la discrimitation positive, ça ne veut rien dire – mais encore trop souvent en retard ou battu dans les duels. Souley doit changer de gants et mettre ceux de boxe.
Nkoulou (2/5) : a varié entre pas de danse improbables et interventions propres. Anigo est super content de ce joueur. Votre serviteur va attendre un peu avant de mouiller son slip.
Azpi (2/5) : les Allemands ont fréquemment envahit son côté et la fronde ibérique a repoussé l’ennemi tant bien que mal. Se fait quand même plus déborder qu’un bain moussant.
Diarra (2/5) : une première mi-temps propre pour prouver que Deschamps fait les bons choix. Une seconde pour rappeler que même chez Didier, l’erreur est humaine.
Kaboré (2/5) : a des relances tellement dégueulasses qu’on arrive à apprécier quand il joue des ballons invisibles en mode « air football ».
Lucho (1/5) : généreux en fautes techniques, il a d’abord joué au ralenti, histoire de permettre aux téléspectateurs suisses de bien suivre le match. A ensuite disparu peu à peu de la photo de la rencontre. Marty a encore dû faire des conneries. Sa meilleure action reste un contre du visage. Lucho en numéro 10 est une énigme. Si vous voulez vraiment donner les clefs du jeu à un connaisseur, donnez les plutôt au Père Fouras. Il s’y connait en clés et en énigmes. (Remplacé par Amalfitano à la 72’).
Valbuena (3/5) : c’est l’automne, les feuilles tombent. Mathieu aussi. Mais il court également avec envie, la bouche ouverte comme un kiki qui attend son pouce pour la combler. A moins qu’il ne cherchait à souffler sur le gâteau de ses 26 bougies. Petit Vélo a été volontaire et professionnel en participant aux actions primordiales. A bien mérité son caleçon couleur jaune de Damas et ses nouveaux sièges en cuir pour son hummer.
A.Ayew (4/5) : pour le plaisir de l’OM, il a mieux réussi ses appels de balle que ses appels aux soigneurs. Il parait que les chiens ne font pas des chats. Ce soir, le proverbe tient à peu près la route et papa est fier du fiston. Le petit a doublé les buts comme ses initiales. (Remplacé par Sabo à la 89′)
Rémy (4/5) : plus disponible qu’un album de Christophe Hondelatte mais ne trouvant pas beaucoup preneurs à l’instar de la galette du journaliste commissaire, il s’est acharné à proposer sa main d’oeuvre. Au final, il offre une passe décisive et inscrit un but plein d’opportunisme suite à une erreur allemande. En même temps, jouer à côté d’un chat noir ne peut que provoquer des conséquences fâcheuses. Hummels l’a appris à ses dépends. (Remplacé par J.Ayew à la 71’).

» Nom de Zeus, Lucho a disparu de la feuille de match ! »
Les remplaçants :
Amalfitano (non noté) : Dans un an, il lancera son magazine. Oui, oui. Comme Fabrice. Deschamps a sûrement des parts dans leur groupe de presse.
J.Ayew (2 cartons jaunes/5) : tacle comme Di Meco, simule comme Ravanelli et râle tel Niang. Un futur grand joueur qui ne regarde pas que les dvd de papounet.
Sabo (non noté) : est entré pour casser le rythme et user ses crampons. Et user les crampons d’un sabot, c’est pas facile.