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L'OM réfléchissait hier encore au recrutement d’un attaquant. Son arrivée est soumise à un départ
Amauri est la piste de travail privilégiée. Son arrivée a un coût. L'OM reste à l'écoute.
À quelques heures de la clôture officielle du mercato, ce soir à minuit, l’OM s’apprête-t-il à réaliser un dernier coup ? Un dernier coup offensif, s’entend... La tentation est grande, plusieurs discussions entre les décideurs du club tendent en ce sens, à la condition de respecter une ligne directrice immuable: les finances. La défaite enregistrée à Lille n’est pas l’élément déclenchant, mais la volonté de Didier Deschamps de donner plus de peps à son secteur offensif contribue largement à nourrir la réflexion. L’une des interrogations ramène aussi à André-Pierre Gignac.
L’OM a misé sur lui, a pris des décisions pour accélérer son retour, mais beaucoup s’interrogent sur le temps qu’il sera nécessaire à APG pour revenir à son meilleur niveau après plusieurs mois d’absence. N’ayant pas véritablement de réponse sur le temps nécessaire à Gignac, la question est de savoir si, sur le marché, un joueur d’un niveau affirmé est opérationnel dans les plus brefs délais à moindre coût.
Si l’on suit les récentes déclarations récentes des dirigeants, très soucieux de l’état économique du club, un éventuel renfort ne sera possible qu’à la seule condition qu’un joueur actuel de l’effectif disposant d’un salaire conséquent dispose d’une offre recevable. On en revient à Gignac. L’Olympiakos a ainsi manifesté un intérêt, repoussé par l’attaquant olympien, refusant de rejoindre la Grèce, plus attiré par les championnats italiens ou anglais. Selon nos informations, l’OM n’a pas non plus reçu d’offre concrète concernant Gignac.
Saint-Étienne le courtise pourtant avec insistance Gignac, comme "La Provence" l’annonçait dans son édition du 23 août. L’intérêt est réel. Les dirigeants souhaitent un prêt et sont disposés à mettre 120000 euros, pas plus, une somme très éloignée des 300000euros de Gignac. Le mur paraît insurmontable. L’OM réfléchit, écoute d’éventuelles propositions, mais se heurte systématiquement au problème économique, car les dirigeants n’entendent pas creuser le déficit budgétaire annoncé en fin de saison.
Pourtant, la piste Amauri, comme nous le rappelions hier, est bien d’actualité. Elle hante Didier Deschamps. Son transfert est estimé à 5,8M€. L’OM n’a pas la capacité à injecter une telle somme. Margarita Louis-Dreyfus a suffisamment consenti au début de l’été afin de combler les manques de trésorerie pour remettre de nouveau la main à la poche. L’attaquant italo-brésilien a la possibilité d’être libéré de son contrat, ce qui permettrait à la Juventus une économie conséquente sur sa masse salariale. Les données sont établies. La dernière journée du mercato pourrait être plus longue que d’aucuns le pensaient il y a quelques jours encore...
_________________   Aller je me mouille : si deux des trois se présentent aux primaires, je prends ma carte à l'UMP 
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