j'aime bien le style de so foot qui sort un peu de l'ordinaire
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Ligue 1 - Olympique de Marseille
Quel attaquant pour l’OM ?
6 juin 2010
Champion de France, l’OM sera attendu l’année prochaine. Sur la scène nationale mais également lors des joutes européennes. Pas question de finir encore troisième de son groupe de C1. Pour cela, les Olympiens doivent recruter un avant-centre de gros calibre. Les prétendants sont nombreux, l’élu est parmi eux…
Bakary Koné soldé au Qatar, Fernando Morientes en gériatrie, Brandao bizarrement coordonné, Marseille cherche un numéro 9 capable de remplir une tâche limpide : planter des pions. Alors qui est chaud ?
Le choix logique : André-Pierre Gignac
Deschamps ne jure que par lui, la réciproque est vraie. Logique, Gignac a poussé ses premiers braillements dans le coin (il est né à Martigues). International en voie de confirmation (une Coupe du Monde dans la besace sauf blessure de dernière minute), APG sort d’une saison moyenne à Toulouse (8 buts et une chiée de blessures) mais jouit toujours d’une grosse cote en Ligue 1. Marseille veut un killer, Gignac en est un. Le joueur de 25 printemps a un coût : minimum 15 millions, un détail qui fait mal à la gueule. Au pire, il y a Jelen, c’est au moins aussi efficace, plus régulier et moins cher. Mais coiffé n’importe comment.
Le choix bis : Kevin Gameiro
Kevin vaut 17 buts cette saison. Histoire de grossir le tableau, le Lorientais facture 6 passes décisives également. Un mec complet en somme. Le temps est venu pour le joueur de 23 ans de viser plus haut. Une étape qui passe par un club plus huppé et habitué aux joutes européennes. Approché par Valence, Gameiro pourrait trouver en Marseille un point de chute idoine. A condition que l’OM abandonne l’idée Gignac. Par contre, KG c’est près de 10 plaques quand même.
Le choix de la polyvalence : Loïc Rémy
Deux ans à Nice, dans la chienlit locale, ça vous forge un homme. Habitué aux crachats et aux changements de direction, Rémy est définitivement prêt pour l’OM. Bénéficiaire d’un bon de sortie (à 12 millions minimum quand même), l’ancien Lyonnais a l’embarras du choix (Rennes, Lyon entre autres). Capable d’évoluer sur un côté ou en pointe, l’international français (1 cap) ne serait pas contre déplacer son habitat 250 bornes plus à l’ouest. Une progression logique.
Le choix complémentaire : Anthony Le Tallec
Anthony Le Tallec fait partie de cette génération sacrifiée sur l’autel de la précocité sportive. Avec ses potes Meghni, Sinama-Pongolle et Faty, ils ont tout gagné très jeunes. Aujourd’hui, à 26 ans, Antho’ vient de descendre en Ligue 2 avec son club du Mans. Pourtant, le numéro 10 du MUC a tout donné. Impressionnant dans le jeu aérien, l’ancien Havrais n’est pas un buteur-né. Dommage pour lui. Un rôle de “joker” pourrait lui être proposé. Mais il risque d’atterrir à Auxerre dans les prochains jours. Classe.
Le choix fratricide : Guillaume Hoarau
Le bourbier, il connaît. En deux ans au Paris-SG, l’ancien Havrais a tout connu : la gloire, les bleus (pré-convoqué en avril 2009), un nouveau salaire, des blessures, le doute, les sifflets, la 13è place… Il est rodé pour un club où tout est multiplié par dix (folie, pression). Guillaume Hoarau évolue dans un registre qui correspondrait parfaitement à Didier Deschamps (point de fixation, jeu aérien) et retrouverait son pote Steve Mandanda. Le Parisien veut jouer la C1, ça tombe bien, Marseille compte bien y figurer. Reste à convaincre les dirigeants franciliens. Tout de suite ça paraît moins évident.
Le choix utopique : Didier Drogba
Marseille aime Didier. Drogba aime Marseille. Mais DD joue à Chelsea, il émarge à près de 400 000 euros par mois et le rapatrier à Marseille coûterait un bras au club. C’est beau mais impossible. Sauf en 2015. Didier aura alors 37 ans...
Les choix hors de prix : Diego Forlan et Alberto Gilardino
Les deux lascars sont de vrais finisseurs. Adroits des deux pieds, toujours bien placés, l’Uruguayen et l’Italien jouent dans deux clubs huppés mais moyennement compétitifs (Atletico et Fiorentina). Le challenge marseillais pourrait les exciter. Sauf que les deux attaquants possèdent des émoluments incompatibles avec la masse salariale marseillaise. Dommage, car avec l’un de ces deux attaquants, Marseille tiendrait un crack digne de ce nom. Margarita ? Une rallonge SVP.
Le choix du cœur : David Trezeguet
Didier Deschamps a joué avec David en Bleu. La Dèche s’est ensuite coltiné Trezegol comme attaquant lorsqu’il coachait la Juve. Autant dire qu’ils se connaissent par cœur. A 33 ans, l’attaquant turinois reste un formidable renard des surfaces. Éjecté de son poste de titulaire au profit d’Amauri et de Iaquinta à Turin, l’ancien Monégasque aimerait se relancer. Mais pas à n’importe quel prix. Un Trezeguet ça vous plombe considérablement le salary cap. D’autant que le retour sur investissement est loin d’être garanti. Un pari couillu en somme. Le dernier du genre s’appelait Fernando Morientes. On a vu le résultat.
Le choix de la déraison : Thierry Henry
« Pour l’instant, Titi se concentre sur sa Coupe du monde, après on verra. Mais j’espère qu’il viendra à Marseille. C’est mon souhait le plus fort. Henry à Marseille, ce serait beau ! (...) Cependant, je ne pense pas qu’il ira à l’OM. Il est encore à Barcelone. Je lui dis tous les jours qu’il faut qu’il aille à Marseille. D’ailleurs, j’ai une photo sur laquelle il porte le maillot de l’OM. Si Didier Deschamps l’appelle, cela fera peut-être pencher la balance… » Willy Henry, frère de, sur RMC. Hormis ça, le taux de chômage est resté stable au premier trimestre.
Le choix maison : Mamadou Niang
Faute de mieux, autant garder les méthodes qui marchent. Après tout, Mamad’ était capitaine du club champion de France et meilleur buteur du dernier exercice (18 buts). En Ligue 1, Niang n’a plus rien à démontrer. C’est sur la scène continentale que l’ancien Strasbourgeois patauge. Si Marseille veut franchir un cap, Mamadou devra passer le relais ou se sortir les doigts, au choix.