Apres Pixie, une autre légende du club:
France - CFA - Le Stade bordelais
Samedi 22 Mars 2014
Ibrahima Bakayoko, 27 ans et encore faimEn 19 ans de carrière, Ibrahima Bakayoko a trimballé son sourire sur les pelouses de Ligue 1, de Premier League, de Liga, de Serie A et du championnat grec. À 27 ans, il n'y avait aucune raison pour qu'il ne fasse pas profiter le championnat de France amateur de ses courses et ses buts. C'est chose faite, depuis janvier dernier et sa signature au Stade bordelais. Un parcours qui méritait bien une rencontre autour d'une salade de chèvre chaud avec « Baka ».
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De ce parcours de routard, Ibrahima Bakayoko, qui confesse une phobie de l'avion, ne tire pas de fierté particulière. Il se félicite simplement d'avoir découvert différentes cultures, qui « enrichissent la vie de tous les jours ». Après des débuts flamboyants à Montpellier, avec entre autres une saison 1996/1997 à 13 buts et quelques matchs joués aux côtés de Xavier Gravelaine - « le partenaire avec lequel je me suis le mieux entendu sur le terrain » - Baka découvre le temps d'une petite saison à Everton la folle ambiance des stades anglais avant de goûter à celle, plus versatile, du stade Vélodrome. À Marseille, où il passe cinq saisons, il est capable du meilleur comme du pire. Et est rapidement pris en grippe par les supporters, comme en témoigne Mathieu, responsable des South Winners : « Les rapports entre Bakayoko et le public marseillais ont toujours été un peu spéciaux. Nous n'avions pas de haine envers lui, c'était surtout du chambrage. Et puis à l'OM, on a toujours eu des têtes de turc et il en faisait partie. Mais on lui pardonnait parce qu'il se débrouillait souvent pour marquer contre Paris. »
De son côté, le joueur qui avoue être nostalgique des passes du plat du pied de 35 mètres d'Ivan de la Peña, regrette que la mémoire collective ne retienne que ses ratés, comme ce coup franc face à Montpellier frappé tel une pénalité de rugby et passé au zapping de Canal+. « C'est vrai qu'il m'arrivait de rater des occasions faciles, mais quel attaquant peut se vanter d'avoir tout réussi ? Cela arrive à tout le monde. Arrêtez de me parler de ce que j'ai raté. Quand vous éduquez votre enfant, insistez sur le positif, pas sur le négatif ! En dehors du stade, les gens m'ont toujours respecté. À Marseille, personne ne m'a insulté ou agressé dans la rue. Au stade, les gens paient leur billet. S'ils ne sont pas satisfaits, ils sifflent, c'est leur droit. J’exerce un métier médiatisé, avec des risques et des contraintes. Je suis un acteur. Et les gens qui n'aiment pas le film l'expriment, jugent. » Ses talents d'acteur, c'est ensuite à Osasuna qu'il ira les exercer. De la Liga, Bakayoko reste marqué à vie par la fulgurance de Ronaldo. En Espagne, il ne plante que quatre fois avant de passer une saison à Istres, puis de faire route vers la Serie A, le championnat où il a « pris le plus de plaisir, professionnellement ». À Livourne, d'abord, puis à Messine et sa lagune « étonnante » qui lui donne envie de découvrir l'Atlantique dès qu'il aura un peu de temps libre. En attendant, « Baka » projette d'abord de visiter l'Ikea de Bordeaux, surtout depuis qu'il a appris qu'il s'agissait du plus vaste de France. Bien évidemment, il est situé en banlieue.
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