cobra a écrit:
Et rémy ca mobilise 7 de plus, sauf que si t'as que 8 t'as ni rémy ni à fortiori un meilleur joueur. Donc dans tous les cas tu es baise pour l'attaquant.
Et en plus tu prends les gens pour des cons ...
Si tu conserves Niang, tu ne mobilises pas 7,5 millions sur un remplaçant, si tu ne remplaces pas Bonnart, tu ne mobilises pas 8 millions sur Azpi. In fine t'as bien 15,5 millions supplémentaires que tu aurais pu mettre sur Rémy (ou un autre joueur) + l'argent que tu n'as pas encore mobilisé sur l'attaquant.
Au niveau de la masse salariale, il suffisait de se séparer par exemple de Ben Arfa comme initialement prévu pour rétablir l'équilibre de la masse salariale cassée par la venue de Rémy.
cobra a écrit:
Après tu as investi plus mais tu récupères la somme en palaisalaire et tu gagneras du fric à la revente. Gros gains sur le long terme. Et sur le court terme si tu te concentres sur la l1, tu perds pas tant que ca. Et tu gagnes sur le moyen terme aussi vu les courbes des joueurs. Faut pas sauter d'étapes.
Un chef d'entreprise qui s'interroge sur une possibilité d'investissement ne regardent pas que les contraintes mais également les retombées qu'il anticipe et arbitre en fonction.
Dans le cas de l'OM on reste avec une vision entrepreneuriale extrêmement pusillanime, on part d'un vision de minimiser les risques d'exploitation qui au passage, nous expose un peu plus à un risque industriel majeur, il n'y-a qu'à regarder la situation actuelle.
A cela s'ajoute quelques lacunes dans les négociations des contrats générant des recettes, par exemple il est inadmissible que l'an dernier le PSG ait eu des recettes sponsoring presque équivalente aux nôtres, alors qu'à la différence d'eux ça fait des années qu'on vise les premières places, qu'on est commercialement plus porteur etc. soit les négociateurs du PSG sont vraiment bons, soit on est particulièrement mauvais.
Quant à prétendre qu'on "gagnera du fric" à la revente, il n'y-a aucune assurance qu'on récupère tout ou partie de notre mise, un joueur peut échouer et l'échec à d'autant plus de chance de se produire lorsqu'on mise sur des jeunes qui n'ont pas confirmé au plus haut niveau (Cf Ben Arfa) ou bien joué jusqu'alors dans des clubs "familiaux" sans grandes pressions etc. A l'argument de la plus forte probabilité des gains sur revente, on peut également lui opposer celui des probabilités de recettes commerciales générées selon les stratégies retenues.
Bref, sauf à être devin, c'est l'avenir qui nous dira si cette stratégie a ou non porté ses fruits, elle est donc parfaitement critiquable a priori.