J'aime cette mentalité
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JF : Comme vous l’avez écrit, mon départ était devenu inéluctable avec une seule victoire en dix-neuf matches de championnat. Dans une situation normale, j’aurais été licencié à la trêve mais le club ne pouvait pas le faire financièrement parce qu’il me restait deux ans et demi de contrat. Mais je n’ai jamais été dans la logique de m’agripper à ce contrat. Je ne suis pas un homme d’argent, je ne le serai jamais. Mon moteur, c’est la passion du foot et de mon métier », a-t-il lancé. Libre pour la première fois de sa carrière en cours de saison, le technicien n’est pas amer.
« En attendant, je souhaite bon vent à l’ASNL. J’espère aussi que le club parviendra à rebondir le plus vite possible », a-t-il avancé, pensant déjà à comment il meublerait ses six prochains mois. « Je le répète, je n’ai jamais vécu une situation comme celle-là, je ne me suis jamais retrouvé sans club. J’ai décidé de voyager à l’étranger, de regarder beaucoup de matches. Je vais commencer par aller en Espagne pendant un moment, je vais sortir mon cahier et mes stylos pour apprendre encore et toujours. J’ai 58 ans mais il faut se remettre en cause à tout âge pour avancer », a-t-il commenté avant d’évoquer son avenir. Un avenir qu’il voit en Ligue 1, dès juin.
« Mon but, c’est de rebondir le plus vite possible dans le foot français, c’est le championnat que je connais le mieux et il n’y a pas la barrière de la langue. On verra ce qui se passera en juin », a-t-il conclu. Qu’on se le dise, si certains entraîneurs sont menacés parmi l’élite en fin de saison, le spectre de Jean Fernandez planera à coup sûr...