vinceman a écrit:
nonobstant l'implication sollanelle de la préconfiguration antinomique de la société qui rejette de nos jours....
Tu pourrais pas simplifier tes post ? on est entre nous, c'est pas un dossier de fin de stage de doctorat que tu nous rends hein

?
vinceman a écrit:
Bon sinon, plus on avance, plus on s'éloigne du sujet. Le sujet c'est "la place dans les cantines manquent, il faut garder en priorité les enfants qui ne peuvent pas manger ailleurs"
A l'inverse, ne pas envisager le problème dans toutes ces facettes, un problème, une solution simple, c'est généralement le raisonnement des extrémistes.
vinceman a écrit:
Si les parents peuvent les faire manger chez eux, alors ces gosses vont manger chez eux. Les parents chômeurs (sous réserve que l'école est à distance raisonnable bien sur) à priori peuvent faire manger leurs enfants chez eux point barre. Les arguments est ce qu'il ont les moyens, bah écoute avec l'argent économisé sur la cantine ils peuvent faire à manger à leurs gosses.
Après on peut tourner en rond 100 ans "oui mais les parents qui travaillent mais qui ont leur pose entre 12h et 14h, blablabla..."
Le règlement ne tient aucun cas de la pluralité des situations, il prévoit juste un quota de places pour les cas relevant des services sociaux et la possibilité temporaire pour les personnes qui sont capables de fournir un justificatif de travail. Autrement dit, si t'es chômeur et que t'habites à pls kms de l'école, tu devras tout de même aller chercher ton gosse que t'es où non un moyen de transport, même si ça laisse peu de temps à l'enfant pour prendre son repas ...; si t'es chômeur et que tu as un rdv d'embauche, t'es pas certain d'avoir l'assurance que ton gamin sera pris en charge par la restauration scolaire; il te sera également difficile de t'inscrire en travail intérimaire, ta situation étant susceptible de changer au bout de quelques jours, mesure donc qui assez paradoxalement incite les chômeurs à ne pas travailler. On peut également citer le cas du travail non déclaré qui n'est pas si marginal que ça dans les catégories les moins qualifiées et qui est loin d'être toujours un choix personnel etc.
Par contre, si tu deviens chômeur en cours d'année, tu ne le signales et ton enfant pourra continuer d'aller à la restauration scolaire. T'as les moyens d'avoir du personnel, ton enfant pourra malgré tout rester à la cantine s'il le souhaite. Tu travailles et tu habites à proximité de l'école, tu peux continuer de manger chez toi tout en laissant ton gosse à la cantine. Tu travailles à mi-temps de 14H30 à 19H, tu peux laisser ton gamin à l'école. Mesure qui est donc particulièrement inique dès qu'on gratte un peu à la surface.
Deuxième point, le sens de l'action municipale c'est d'essayer de faciliter le quotidien de ses concitoyens pas d'ajouter un certain nombre de difficultés à certains pour résoudre des problèmes qui en touche d'autres. La mesure aurait pu se comprendre en cas de difficulté budgétaire sous réserve qu'ait été préalablement réalisé une hiérarchisation des dépenses les moins utiles (est-ce que les 3 ou 4 millions d'euros versées en subventions d'associations sont toutes mieux utiles à la collectivité que la restauration scolaire ? est-ce que certaines dépenses d'investissements en voirie sont vraiment nécessaires ? etc.). Or non seulement, la municipalité n'est pas en difficulté financière mais de surcroit, Lindien nous la rappelé, cette surpopulation scolaire est la résultante d'une politique volontariste de développement dont se targue la municipalité. Ce qui signifie que la municipalité perçoit d'un bon œil, l'arrivée de nouveaux habitants et le flux de recettes additionnelles que cela induit (augmentation de la DGF, taxes diverses ...) mais dans le même temps, ne prend pas toutes les mesures pour accompagner cette évolution. Dans ce cas particulier, la municipalité me semble donc particulièrement critiquable. Prétendre que c'est une mesure pragmatique à une contrainte donnée me fait quelque peu sourire.