ForOM

http://www.liberation.fr/societe/010123 ... de-cantine

bande de pauvres.

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Sexe !

Le raisonnement n'est pas absurde en soit. Les cantines sont bondées, donc il faut voir quels enfants ne peuvent pas manger chez eux (et obligé d'aller à la cantine). C'est bien souvent le cas des enfants avec les parents qui travaillent. Les parents qui sont à la maison devraient garder leurs enfants pour permettre aux autres qui n'ont personne chez eux entre midi et deux d'aller à la cantine. Et les parents au chômage par définition sont chez eux (sauf cas exceptionnel)


Alors bien sur on fait des raccourcis qui vont bien "les chomeurs sont exclus", mais c'est beaucoup trop simple de raisonner comme ça si on regarde le fond du problème: la surpopulation dans les cantines

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Les Maisons de Vincent / Location saisonnière dans le Pays d'Arles

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Je suis un peu du même avis.
Au début quand j'ai entendu ça, j'étais choqué aussi.
Ensuite, c'est vrai que les chômeurs étant chez eux le plus souvent, il est plus logique de donner la priorité à d'autres... Le tout étant que les gosses puissent au moins être accueillis de façon exceptionnelle lorsque les parents ont un boulot d'intérim ou même un entretien d'embauche.

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Gunpla is freedom

voilà, si un service pour l'accueil exceptionnel est mis en place, no problem.

Par contre l'article, tout comme chewee, m'a fait bondir au début. "pourquoi stigmatiser les chômeurs ?" mais avec l'explication le soufflet retombe.

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Après là où il faut relativiser, c'est quand ils disent que les cantines sont surchargées... Il suffit de faire plusieurs services.
Entre 11h30 et 13h30 c'est jouable, quitte si c'est pas possible de reculer la reprise à 14h, ça ne va pas tuer les gosses.

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Gunpla is freedom

Mouais, les chômeurs sont loin d'être tous en train de s'astiquer la nouille devant la TV, ça leur arrivent aussi de suivre des formations, d'avoir des entretiens, en général le chômage de courte durée (la majorité des cas) est même une période assez active, avec un emploi du temps plus instable qu'une personne ayant un emploi, ce qui rend plus difficile la "gestion" quotidienne des enfants (repas, aller les chercher à l'école ...)

Mais pour ceux qui peuvent justifier d'une formation, d'un petit job ou même simplement d'un entretien d'embauche, évidemment qu'il faut accepter les gosses... Mais à mon avis, cette mesure s'adresse surtout aux chômeurs de longue durée qui ne cherchent pas du taff 14h / jours...

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Gunpla is freedom

Puis y-a la distance par rapport à l'école, les possibilités de transports, est-ce que l'enfant est obligé de passer par les transports scolaires etc.

Oui, c'est aussi à prendre en compte.

Mais de toutes façons, je pense pas que ce soit "chômeur = pas de cantine".
J'ose espérer que c'est évalué au cas par cas...

En tout cas, pour deux gosses habitant loin, c'est souvent plus logique de donner la priorité à celui dont les parents travaillent et ne peuvent "VRAIMENT" pas faire autrement.
Encore une fois, il faut voir au cas par cas... Je dis juste que c'est un critère qui doit rentrer en ligne de compte.

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Gunpla is freedom

Oui mais bon, si la mesure est limitée aux gosses qui habitent à proximité de l'école, qui ne s'adresse qu'à ceux dont le parent est chômeur longue durée, au final ça ne s'adresse pas à grand monde et une mesure qui en pratique ne change pas grand chose est souvent une mesure populiste ...

pour les écoles primaires, il doit y a avoir une majorité qui sont proches des domiciles.

Ensuite pour les chômeurs de courte durée, ils indiquent déjà que le premier mois l'enfant sera pris en charge normalement.

Et ensuite, un chômeur bien qu'ils fassent des réunions, des formations c'est pas non plus non stop. Si de temps en temps ça tombe entre midi et deux quand il ne peut pas s'arranger autrement alors il faut mettre en place un service excpetionnel et le problème est réglé

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Un peu pareil que vinceman et chewee: assez ennervé en lisant le titre, et au final, il y a une logique derrière pas trop conne.

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HOJBERG

Au passage, quid du cas du père qui travail mais la mère au foyer qui n'est donc pas inscrit au pôle emploi ?

Le raisonnement devrait être le même, tout simplement.

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Cas par cas...

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On détourne les fiches d'élèves en début d'année où ils indiquent les jobs des parents

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Et s'il y-a un changement en cours d'année ? que fait le conseil municipal du principe d'égalité d'accès aux services publics ?

D'après ce que je comprends dans l'article si le parent retrouve du travail, le petit peut reprendre une place dans la cantine

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C'est le cas du parent qui travail au moment de la rentrée scolaire mais qui ensuite se retrouve au chômage qui m'interpelle (cas où le parent a intérêt de ne pas le déclarer), auquel cas on se retrouverait dans une configuration où deux enfants dans la même situation (un parent chômeur) aurait un traitement différent. Quoiqu'il en soit, cette mesure me semble:

- inefficace, si une commune à un problème budgétaire (ce qui n'est pas le cas de Thonon les Bains), il y-a généralement mieux à faire que d'arbitrer en défaveur de la jeunesse.
- inique, parce qu'avec un critère aussi général que le simple fait d'être ou non chômeur on ne tient pas compte de la pluralité des situations: une personne travaillant à mi-temps ou selon ses horaires pourrait tout autant s'occuper de son enfant qu'une personne qui essaie de sortir du chômage; on ne tient pas compte de la distance entre le domicile des parents et l'école si bien que le gosse dans une commune qui n'a pas un réseau de transport collectif dense et des parents sans voiture va devoir se taper un long trajet à pied, voire même être dans l'impossibilité de rentrer chez lui; je présume également que lorsqu'on a pas les moyens, pour le même prix le restaurant scolaire offre sans doute un repas plus équilibré, une alimentation sans carences contribue aussi à l'égalité des chances. Sans oublier le cas de figure du changement de situation évoqué précédemment. Liste non exhaustive.
- inapplicable, si on tient compte de tous les critères mentionnés ci-dessus on réduit considérablement le nombre de cas à une très faible part et on accroit se faisant l'inefficacité de la mesure; si on ajoute un système au cas par cas, on introduit une dose de subjectivité dans la sélection des élèves au risque d'accroitre l'iniquité de la mesure. S'ajoute à cela que cette mesure me semble être une entorse au sacro-saint principe d'égalité d'accès aux services publics. A suivre donc.

Faut pas oublier le problème des cantines surchargé hein...

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