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Accident de train à Brétigny : le ministre des Transports nie avoir connaissance de pillages sur les victimes
Selon les informations de plusieurs médias, dont France 2, des vols ont été commis au préjudice de secouristes et sur les corps de certaines victimes.
Des policiers interviennent près de la gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne), après le déraillement d'un train Paris-Limoges, le 12 juillet 2013. Des policiers interviennent près de la gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne), après le déraillement d'un train Paris-Limoges, le 12 juillet 2013. (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / AFP)
Par Francetv info
Certains ont-ils profité de la confusion et de la détresse des victimes, vendredi 12 juillet soir à Brétigny-sur-Orge ? Selon des informations relayées par plusieurs médias, des vols ont été commis au préjudice de secouristes et, acte terrible, sur les corps de certaines victimes de la catastrophe ferroviaire survenue dans l'Essonne. Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a toutefois réfuté en partie ces informations samedi matin.
"A 17h30, alors que nos collègues interviennent, ils voient un groupe de jeunes qui approchent et qui semblent porter secours aux victimes. Très rapidement, ils se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres", a raconté sur Europe 1 Nathalie Michel, déléguée du syndicat de police Alliance. Des policiers interrogés par un journaliste de France 2 ont confirmé que des victimes avaient été détroussées.
De "véritables actes commis en bande, non", affirme de son côté le ministre. Frédéric Cuvillier fait état d'"actes isolés", d'"une personne interpellée", et d'"une tentative de vol de portable" au préjudice d'un secouriste, mais n'a pas connaissance "de victimes dépouillées".
Des équipes de secours caillassées
Il confirme cependant que des pompiers ont "par petits groupes, ont été accueillis de façon un peu rude" sur le site de l'accident.
Environ deux heures après le déraillement du train Intercités Paris-Limoges, des équipes de secours et des membres des forces de l'ordre ont en effet été caillassés par une quinzaine de jeunes, selon une équipe de France 2 présente sur place. Les échauffourées ont eu lieu vers 19h15, et ont duré une quinzaine de minutes. Sans raison apparente, une grosse bagarre est survenue entre un groupe de jeunes et des CRS.
Le maire de Brétigny-sur-Orge affirme cependant que, là aussi, "le mot 'caillassage' paraît très exagéré". "Il y a eu des pierres lancées contre les pompiers et les policiers" mais "aucune" ne les a atteints, a expliqué Bernard Decaux.
Pas d'actes de pillage "en bande", selon Cuvillier
Les informations faisant état du caillassage et des vols, relayées vendredi soir, ont aussitôt suscité l'indignation sur Twitter, notamment de la part de responsables UMP.
Donc en faite, tout est vrai, sauf que les autorités essayent comme toujours de minimiser au lieu de condamné fermement.
Si je comprends bien, si les pierres touchent pas les cibles, c'est pas un caillassage. Et si c'est pas des vols en bandes organisés, c'est moins grave aussi.
Pff, je suis de plus en plus déçu par ces mecs...