mmmmh j'en connais un des deux qui va pleurer sa race sans coupe d'europe...et j'aimerai que ca soit lyon

La DNCG a présenté son rapport annuel des comptes individuels des clubs professionnels. Parmi les bons élèves, on retrouve notamment Lorient et Bordeaux. En revanche, l'OL et le PSG sont montrés du doigt.
Avec un déficit de 35,1 millions d'euros lors de la saison 2009-2010, Lyon fait partie des mauvais élèves selon le rapport annuel des comptes individuels des clubs professionnels établi par la DNCG (Direction nationale de contrôle et de gestion). Idem concernant le Paris Saint-Germain (-21,9 M€) ou encore, dans une moindre mesure, Nancy (-13,5 M€), Sochaux (-11 M€) et Valenciennes (-10,8 M€) qui enregistrent également des pertes de plus de dix millions d'euros. « Le résultat net 2009/10 est marqué par un moins bon classement sur la saison en Championnat (13eme place contre 6eme), une absence de Coupe d'Europe (le club était quart de finaliste de la Coupe de l'UEFA 2008/09) et la baisse de la fréquentation du stade et des boutiques malgré l'obtention d'une 8eme Coupe de France, précise le club de la Capitale. Cette saison 2009-10 est également marquée par la volonté du club de renforcer l'équipe professionnelle par l'arrivée de nouveaux joueurs (Erding, Jallet, Coupet) et de conserver les nouveaux talents (Hoarau, Sakho, Sessegnon) par des prolongations de contrats d'où le maintien d'un déficit sur les opérations de mutation. »
Ces chiffres n'ont rien d'étonnant compte tenu du contexte économique actuel et d'un bilan cumulé des clubs de l'élite, qui fait apparaître un déficit de 114,1 millions d'euros (contre -14 M€ lors de la saison 2008-09). La crise est passée par là. Même son de cloche concernant le poids des anciens contrats revus à la hausse, qui pèsent encore lourdement sur les charges des formations françaises (« mais à mesure qu'ils seront remplacés par de nouveaux contrats moins onéreux, la décrue de la masse salariale pourra s'amorcer pour tendre vers l'équilibre d'exploitation, imposé par le Fair Play Financier de l'UEFA dans les années à venir »), et sur un marché des transferts des plus amorphes (ndlr : le résultat des opérations de mutation, poste grâce auquel les clubs dégageaient leurs bénéfices les saisons précédentes, diminue de 41%). « A court terme, ce niveau de déficit exceptionnel est pour une grande partie supporté par les actionnaires des clubs (importantes augmentations de capital, abandons de comptes courants records), prévient la DNCG. Toutefois, à plus long terme, le soutien systématique des actionnaires pour de tels montants ne peut constituer une solution viable. » Quatorze clubs de Ligue 1, dont également Lille (-1,1 M€) et Marseille (-0,4 M€), apparaissent en déficit, alors que Rennes est juste à l'équilibre. De son côté, Lorient se distingue avec un gain de 2,8 millions d'euros. Les Merlus devancent Bordeaux (+2,2 M€), Montpellier (+0,4 M€), Boulogne-sur-Mer (+ 0,2 M€) et Monaco (+ 0,01 M€).
Par ailleurs, la Ligue 2 est également dans le rouge. Les clubs de l'étage inférieur présentent un déficit cumulé de 15,8 millions d'euros avec Le Havre (- 2 M€) et surtout Metz (- 5,8 M€) parmi les gros perdants. « Le résultat net demeure fortement déficitaire à -15,8 millions d'euros (13 clubs sont déficitaires), même s'il diminue un peu par rapport aux - 18,9 millions d'euros de 2008-09. Cette réalité masque toutefois une forte dégradation du résultat avant abandons et reprises de comptes courants, passant de - 24 millions d'euros à -37 millions. Seul un engagement sans précédent des actionnaires de certains clubs permet de ne pas afficher un déficit record. » Avec un bénéfice de 189 000 euros, Châteauroux est le club qui présente le moins mauvais résultat. Alors quelles sont les perspectives pour 2010-11 ? Vers une confirmation de la tendance. « Les clubs tablent sur un résultat fortement amélioré puisqu'ils prévoient un déficit de 10 millions d'euros en cumulé Ligue 1 + Ligue 2. Le résultat de fin de saison sera de nouveau très fortement tributaire des réalisations sur le marché des transferts, avec 264 millions d'euros de plus-values sur transferts anticipées par les clubs. Or, à l'instar de la saison dernière, la majorité des clubs sont en retard par rapport à leur objectif de réalisation de ce montant puisque, avant le Mercato hivernal, seul 41% des plus-values sur cessions de joueurs avaient effectivement été réalisées (contre 75 à 80% d'habitude, à la même date). Afin de respecter leur feuille de route sur les transferts, les clubs professionnels devront donc encore réaliser pour environ 150 millions d'euros de plus-values sur transferts. » La situation n'est pas prête de s'améliorer avant quelques saisons encore. En attendant, il va falloir faire preuve d'une vigilance accrue.