Tiens encore un qui parle d'anigo !
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Dans un entretien fleuve accordé à France Football, celui qui a joué deux saisons et demie à l'OM revient sur son départ difficile : "En reprenant l'entraînement avec l'OM en juillet, les dirigeants me reprochaient de n'avoir pas été professionnel. Ensuite, ils m'ont reproché d'être à nouveau blessé. Je ne leur en ai pas voulu parce que c'était vrai. Mais la manière dont l'OM m'a vendu, je n'en ai jamais trop parlé, c'était un peu... J'avais de bonnes relations avec les gens à l'OM, j'étais attaché à la ville, au club. Alors ça m'a un peu refroidi".
Et le joueur de raconter comment José Anigo, alors directeur sportif, est revenu plusieurs fois à la charge pour le faire partir en Angleterre pour une indemnité de 10 millions d'euros. L'avant-centre formé à Lyon tenait lui à finir la saison à Marseille en boulet de canon, tout en étant conscient de ne pas avoir fait ce qu'il fallait sur la première partie. Mais ce qui a tout changé, c'est une réunion lors du stade à Marrakech avec Anigo mais aussi Élie Baup et Franck Passi, Christophe Manouvrier et Christophe Baudot. "José prend la parole : "Le docteur s'est plaint que tu n'as pas fait ce qu'il fallait pendant les vacances. Tu ne rentres plus dans les petits papiers du coach". Élie Baup a ensuite parlé. Avec lui, c'était spécial. Je pense que ce n'est pas vraiment lui qui prenait les décisions" raconte aujourd'hui Rémy à l'hebdomadaire.
Il sera finalement vendu à QPR pour un peu plus de 10 millions d'euros avant d'être prêté, à l'issue de la saison à Newcastle. Au départ, le numéro 11 phocéen avait refusé de rencontrer Harry Redknapp après un match de coupe de France contre Guingamp. Aujourd'hui, le coach des Hoops dit de lui : "Par rapport au prix auquel nous l’avons eu, il doit au moins valoir le double. Il a encore marqué des buts cette saison en Premier League. Si Newcastle ne le veut pas, un autre le voudra"
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