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Ce sera Favre ou Ravanelli?
Le futur entraîneur devrait être soit le Suisse soit l’Italien, dont la cote de popularité reste immense
Les dirigeants n’ont pas encore contractuellement tourné la page Didier Deschamps, en raison de négociations tendues.
Au l i eu de s’apitoyer sur une situation qui fatigue tout lemonde,Marseille se projette déjà vers l’avenir.
Quand une page se ferme, une
autre s’ouvre.
T o u t e s t
conditionné
au nom du futur entraîneur. Sera-
t-il présent demain matin à l’heure
de la reprise de l’entraînement? Improbable.
D’abord, en raison du contrat
liant l’OM à Deschamps; ensuite,
car aucune avancée n’est concrétisée
dans les recherches actuelles du
club.
Plusieurs agents affirment que
les dirigeants olympiens travaillent,
mais...
Or, à24heures de la reprise, il paraît
impossible qu’une solution
d’avenir n’ait pas été dessinée.
Les dirigeants sont à la recherche
d’un technicien susceptible
de raviver la flammedu stade
Vélodrome, d’installer un
hommederrière lequel lamajorité
des supporters se reconnaîtra.
Un professionnel avec un
projet fort, une identité affirmée,
un caractère trempé.
Seuls les résultats valideront
leur choix, mais nul ne peut
aujourd’hui être en mesure
d’affirmer que le futur entraîneur
sera la bonne solution.
Selon nos informations,
deux pistes sont privilégiées :
la première révélée dans
l’édition de "La Provence" du
29juin conduit à Lucien Favre.
Le Suisse, dont lenomadéjà circulé
il y a trois ans quand il
s’agissait de remplacer Érik Gerets, est
lié à Mönchengladbach pour une année.
Selon son proche entourage, il
n’est pas insensible à l’intérêtmanifesté
par l’OM,mais son clubn’est pas disposé
à le laisser partir. Son président,
qui le sait suivi par le Bayern pour les
prochaines années, luiamêmeprésenté
uneprolongationde contrat, laquelle
n’a pas été signée. Son salaire est inférieur
de plusdemoitiéà celui de Deschamps.
Il incarne la rigueur suisse, le
savoir-faire tactique. Élu meilleur entraîneur
de la Bundesliga, en 2009 et
2011, il est une référence outre-Rhin,
après avoir obtenu de brillants résultats
avec le Hertha Berlin, sauvé de la
relégation puis mené aux barrages de
la Ligue des championsM’gladbach. Il
colle au projet voulu par les dirigeants
olympiens.
Nous sommes en mesure de révéler
que l’autre piste serait Fabrizio Ravanelli.
Àplusieurs reprises, "PennaBianca"
a lancé des perches à l’OM. Major
de sa promotion en 2008, il travaille
aujourd’hui au centre de formation de
la Juventus, après avoir entraîné la Primavera,
l’équipe réserve de la Vieille
Dame.
Ravanelli n’a pas l’expérience
de Favre, mais il incarne une
partie de l’histoire olympienne,
jouit d’une cote considérable
auprès des supporters
tant il a laissé l’image d’un
homme fidèle et engagé. Il
amènerait de la fantaisie, de
l’enthousiasme, car adepte
d’un football offensif cher aux
valeursmarseillaises.
Une source italienne annonce
qu’il a la possibilité de se libérer
facilement de son emploi à la
Juventus, où son travail est
apprécié. Selon un proche
de Fabrizio, un premier
contact a été
noué. L’OMdément.
Depuis, l’enfant de
Perouse, actuellement
en vacances
avec sa famille, est
excité à l’idée de
pouvoir être le successeur
de Deschamps,
emballé à
l’idée de retrouver
une ville où i l a
conservé de nombreuses
amitiés solides. Il ne parle que
de ça. Méditerranéen dans l’âme, il a
une aura qui conviendrait à l’OM.
La désignation du futur entraîneur
pourrait lancer la saison de l’OM,
gangrenée par la séparation
avec Deschamps. Les dirigeants
ont le choix entre
le côté intellectuel, strict
et discret d’unhommeréputé
en Allemagne et
l’enthousiasme et la joie
de vivre d’un Italien soucieux
des relationshumaines.