Bon finalement le juste milieu c'était 6 jours......4 c'es vrai, c'était léger.
Margarita Louis-Dreyfus, Vincent Labrune et Michel n'ont pas été épargnés par les critiques ces derniers jours. Mais il y a un secteur clé à ne pas oublier dans cette déconfiture : les joueurs. Ils ont évidemment leur part de responsabilités dans le fiasco actuel de l'OM. La qualité de l'effectif revient souvent au coeur des débats, posant de facto la question épineuse du recrutement. Mais il ne faut pas pour autant minimiser l'importance de l'investissement, de l'application, du sérieux ou de la fierté de porter les couleurs olympiennes.
Des notions indispensables à Marseille où, comme le martèle souvent Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France, "le maillot est plus lourd à porter qu'ailleurs". "Il y en a beaucoup qui n'ont pas les qualités ni les valeurs nécessaires pour jouer dans cette équipe. À Marseille, tu dois mouiller le maillot. À partir du moment où tu ne le fais pas et que les gens le ressentent, c'est terminé !", estimait à juste titre Jean-Pierre Papin, lundi, au micro de beIN Sports.
Depuis les trois coups de la saison, Steve Mandanda et Lassana Diarra apparaissent ainsi comme les seuls éléments irréprochables du vestiaire. De par leurs performances, tout d'abord, et leur comportement, aussi. Dans ce registre, Mauricio Isla est également en embuscade, tout comme Georges-Kévin Nkoudou. Un autre entraînement est prévu ce matin
"On joue comme on s'entraîne", dit l'adage. Si on suit ce précepte maintes fois éprouvé, il ne faut pas s'étonner, alors, de voir l'OM dans sa position actuelle. Et ce n'est peut-être pas fini. On comprend mieux, au final, pourquoi les séances sont en grande majorité fermées au public et à la presse...
En début de saison, Michel avait mis les pieds dans le plat de ce mal bien français. "Certains me disent qu'ils sont fatigués, qu'ils ont de petites gênes et qu'ils doivent se reposer, c'est une chose à laquelle je ne suis pas habitué", s'étonnait le Madrilène, qui n'a pas eu l'autorité nécessaire pour mettre ses ouailles au travail.La liste des exemples est aussi longue qu'un jour sans pain.
"En Italie, on bosse beaucoup plus qu'en France, et qu'en Angleterre aussi d'ailleurs. Le nombre d'heures passées à s'entraîner n'est pas comparable. Sept saisons en Serie A m'ont transformé. Mais il est difficile de pousser la comparaison : à la Juve, il suffisait de regarder Buffon ou Pirlo pour progresser", admettait Isla, dernièrement, dans les colonnes du JDD. Interrogé à ce sujet, le diplomate Abou Diaby reconnaissait lui-même : "Les jeunes travaillent, mais ils pourraient travailler encore plus."
Ridiculisés vendredi par Rennes (2-5), les Olympiens ont pourtant eu droit à deux jours de repos avant de reprendre le chemin de La Commanderie, sans les internationaux, lundi matin. On aurait pu penser que Michel, qui a dégommé Benjamin Mendy en public sur son hygiène de vie, convoque ses troupes dès le samedi matin pour mettre les points sur les i. C'était sans doute trop demander. Hier, une nouvelle séance était programmée. "Toujours proche de nos joueurs qui ne cessent pas de travailler dur (sic) et avec le même enthousiasme", a gazouillé le technicien espagnol sur les réseaux sociaux, photo à l'appui en train de se marrer avec Rémy Cabella, au terme de celle-ci.
Circulez, y'a rien à voir ! Un autre entraînement est prévu ce matin. Mais, à partir de demain midi, après une ultime séance matinale, accrochez-vous bien : l'OM a de nouveau octroyé quatre jours de farniente à ses protégés, qui seront de retour au centre RLD lundi en début d'après-midi ! Plus belle la vie sous le soleil de Marseille pour les douzièmes du championnat. Quand on connaît leur capacité à être bien plus efficaces surle dancefloor ou chicha en bouche que balle au pied, ça laisse vraiment songeur.
C'était d'ailleurs l'un des griefs des supporters, vendredi, au stade Vélodrome. "Joueurs : boîte, chicha ou entraînement ? On voit bien où est votre priorité", disait une banderole brandie par les Fanatics dans le virage Nord.
À l'heure où le président olympien parle de "survie du club", c'est une façon toute particulière de faire travailler des joueurs qui en ont grandement besoin si on se réfère à leur production en match. Et, aussi, de préparer le déplacement ô combien important à Bastia, le 3 avril prochain. "Quand on voit les matches de l'OM, on a presque envie de remettre les crampons et d'aller jouer. Après une petite période d'entraînement, on a l'impression qu'on ferait sûrement mieux que ce qui se fait là !", pointait Manu Amoros, hier, dans les colonnes de France Football. Personne ne peut lui donner tort.
Allez messieurs, au travail !
_________________ Welcome de Zerbi!!!
|