Après la prolongation de contrat de Didier Deschamps et l'éviction de Jean-Claude Dassier, Vincent Labrune, le nouveau président de l'Olympique de Marseille, explique la stratégie de l'actionnaire, ce mardi dans les colonnes de France Football.
L'Olympique de Marseille est entré dans une nouvelle période mouvementée. Il y a d'abord eu l'annonce de la prolongation de contrat de Didier Deschamps jusqu'en 2014, gage de stabilité sportive. Et, trois jours plus tard, le changement de gouvernance avec les départs de Jean-Claude Dassier, le président, et Antoine Veyrat, le directeur général. Exit le conseil de surveillance, le directoire, place à un conseil d'administration qui sera présidé par Vincent Labrune.
A quarante ans, celui qui était depuis longtemps l'homme de confiance et le représentant de Robert Louis-Dreyfus, puis de sa femme Margarita, monte en première ligne à la demande de l'actionnaire. Il a longuement reçu France Football pour détailler les décisions qui viennent d'être prises et les orientations à venir.
«Une nouvelle organisation était indispensable»
«Le seul sujet qui importe l'actionnaire, c'est l'avenir du club, commence Vincent Labrune. Partant de ce principe l'intérêt général doit primer sur les intérêts particuliers. Il y a avait une urgence financière et une priorité sportive consistant à maintenir le plus haut niveau possible de compétitivité. Pour mettre en oeuvre cette équation assez complexe, l'actionnaire a estimé, d'une part, qu'il fallait tout faire pour garder Didier Deschamps et, d'autre part, qu'une nouvelle organisation était indispensable afin d'avoir une vision plus globale et plus précise de la situation financière.»
Ces postulats de base exposés, le nouvel homme fort de l'OM entre dans le détail : les raisons de l'éviction de Dassier et Veyrat, la situation financière de l'OM, les négociations avec Didier Deschamps, la répartition des rôles de chacun dans le nouvel organigramme, sa manière de voir la fonction de président de l'OM, l'avenir à court, moyen et long et terme de l'OM...
_________________   Aller je me mouille : si deux des trois se présentent aux primaires, je prends ma carte à l'UMP 
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