patettik a écrit:
chris a écrit:
Puisqu'on a parlé récemment du pb de l'exposition internationale de la L1, du jamais vu :
http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris ... 593543.phpLa vente des droits internationaux de la Premier League à l'international représente un apport de 25 millions d'euros par an à chaque club anglais, et on parle du championnat le mieux vendu, et le plus diffusé dans le monde. C'est bien, 25 millions, mais bon, ça fait loin pour arriver aux 150 millions, non ?
J'ai parlé de deux choses,
- d'une part, une éventuelle autorisation d'apports de fonds des propriétaires à partir du moment où ses sommes ne font que compenser le manque de compétitivité sur la scène européenne
liées à des contraignante nationales que n'ont pas d'autres clubs. Il s'agit donc d'un principe d'équité sportive au sein des compétitions UEFA. Bien évidemment, à la stricte condition que les montants en question soit contractualisés de manière à ne pas compromettre la pérennité des clubs.
Exemple : Un club de L1 qui assure 30 % des diffusions, sa juste valeur télévisuelle serait de 0,3*500 = 150M, sachant qu'il ne touche que 60M du fait du mode de répartition de la manne alors qu'en comparaison avec d'autres championnats, il pourrait au minimum négocier à 150M, on autorise un supplément de dépense de 90M (150-60) à condition que le propriétaire le garantisse.
- d'autre part, au cas où l'UEFA se montrerait totalement intransigeante, avoir pour stratégie de ne pas jouer la Champion's League, le tant de modifier le point d'équilibre recettes/dépenses à la hausse de manière à pouvoir revenir sur la scène européenne en étant compétitif malgré des contraintes plus fortes qu'ailleurs tout en respectant le FPF . C'est ce que j'appelle la période d'amorçage durant laquelle il faut:
→ Décupler les recettes stades, c'est en cours. Le potentiel de développement des recettes est énorme grâce notamment aux business seat. United, qui n'évolue pas dans une ville particulièrement riche, fait plus de 120M/an, même chose pour le Real, Arsenal et Barcelone font plus de 100M, le Bayern 72M, pendant qu'un club le PSG faute d'un outil adéquate fait autour de 20M, c'est du même ordre pour l'OM et encore pire pour Lyon. Même des clubs du standing de Shalke font 2x mieux que nous.
→ Améliorer les produits commerciaux, ça passe par rendre le produit football plus attractif pour les annonceurs, faire venir des joueurs de renoms, se débarrasser de nos casseroles (le hooliganisme à Paris, l'image mafieuse autour de l'OM) ;
→ Valoriser les droits de la L1, notamment à l'étranger puisque que c'est là où est le potentiel relatif le plus important. J'ai évoqué un gain de recettes TV de 60M. Ce qui porterait les montants perçus par les clubs leaders autour de 120M. Sachant qu'avec la nouvelle répartition des droits TV, les clubs leaders percevront au moins 10 % du montant total des droits. Il faudrait pour y parvenir que la valorisation totale des droits TV (nationaux et étrangers cumulés) s'établissent à environ 1,2 milliards/an. Sachant qu'avec un produit médiocre on a toujours fait environ la moitié de ce chiffre. Je conviens que c'est ambitieux mais pas irréaliste si la qualité du produit s'améliore. D'autant qu'on a un diffuseur qui est intéressé à double titre. Avec une vision plus pessimiste, table sur 0,9 milliards/an, les clubs de l'élite serait tout de même à +30M de droits TV.
En fin de compte développer les plus gros budgets de L1 autour de 300M ne me semble pas irréaliste pour peu qu'il y-ait des proprios ayant la volonté et les reins suffisamment solides pour soutenir financièrement une telle démarche durant quelques années.
J'ajoute que l'hypothèse d'une Ligue privée européenne n'est pas si farfelue que ça, elle permettrait aux diffuseurs d'avoir un produit unique plus attractif sans être forcément plus cher (du fait de la concentration des dépenses sur un seul produit) qui permettrait aux clubs concernés d'avoir des recettes tjs plus importante. Il faudrait tout de même veiller à encadrement des dépenses, de manière à ne pas développer un éventuel dopage financier qui ferait peur à certains grands clubs craignant pour leur compétitivité sportive.