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Pedros : "À l'OM, c'était n'importe quoi"
le 03/07/2012 à 15:50
Décla - Pedros et l'OM...
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Quand il arrive à l'OM en 1996, Reynald Pedros est un joueur reconnu en France, il débarque du grand FC Nantes, qui régale le football hexagonal.
Le milieu offensif gauche est alors en équipe de France, mais lors de sa signature à l'OM, il déchante vite. Pedros pointe notamment les entraînements jugés trop légers de Gérard Gili, coach de l'époque : "On ne foutait rien. Parfois, à Marseille, c'était 45 minutes de toro et puis vestiaire..." affirme-t-il dans le France Football du jour, dans le cadre de la sortie de son livre : "Le complexe du Canari" aux éditions Idoines.
À l'OM, ses relations avec les supporters sont tendus : "(Les supporters) me disent que la direction leur a demandé de nous faire peur... j'y crois pas... Les mecs nous attendaient dehors. Ils voulaient balancer des fumigènes dans la voiture ! C'était n'importe quoi..." avoue-t-il également.
C'était au bout de 14 journées, lors d'un triste OM-Nantes (0-1) au Vélodrome : "Ce n'était pas des insultes, mais des menaces, il y a eu la trouille, la peur physique, celle qui paralyse" disait d'ailleurs à l'époque Gili. "On voit ça en Grèce en Coupe d'Europe. Là, ils l'ont fait contre leur propre équipe."
De par son statut et son rendement sur le terrain, Pedros était l'une des cibles privilégiées des supporters marseillais. L'histoire entre l'OM et Pedros ne durera que six mois : "Je n'en pouvais plus... Ce n'était pas du foot..." dit-il dans FF. Le point de non-retour avait été atteint lors d'un OM-Bastia (1-0) en janvier 1997. Pedros rate tous ses gestes, se fait sortir à vingt minutes de la fin, adresse un geste d'humeur à la tribune Jean Bouin et se fait huer par tout le stade. Le lendemain, dans la presse locale, il récolte même un mythique 0,5/10 !
Pedros quittera la Canebière pour prendre la direction de Parme. Il enchaînera ensuite les clubs, jusqu'en 2005, où il prendra sa retraite professionnelle. Entre temps, il n'aura jamais retrouvé son efficacité nantaise.
Il a oublié de parler de ce qu'il s'envoyait au Mistral ou autres lieux branchés aixois...