OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille Open Menu Saison Mais qu'a-t-il manqué face au PSG ? Par la rédaction du Phocéen
Publié le 18/03/2025 à 01:00
Mais qu'a-t-il manqué face au PSG ?
33 psgom L'OM s'est incliné 3-1 face au PSG au Parc des Princes. Un match où Marseille a montré de l'envie, mais aussi ses limites face à un effectif parisien plus dense et mieux préparé. Défense fragile, manque d'impact physique et d’un leader offensif, les Marseillais doivent encore progresser pour rivaliser. ..
L'Olympique de Marseille s'est incliné 3-1 face au Paris Saint-Germain au Parc des Princes. Un score qui reflète une rencontre où l'OM a montré de l'envie par séquences, mais où certaines lacunes ont été flagrantes. Ce énième revers face au rival parisien met en lumière plusieurs points de faiblesse récurrents.
Une différence d'effectif toujours criante Dès la composition des équipes, l'écart entre les deux formations sautait aux yeux. Le PSG dispose d'un effectif plus dense, capable de pallier les absences sans perdre en qualité. À Marseille, la suspension d’Höjbjerg et la blessure de Bennacer ont laissé un vide au milieu, obligeant De Zerbi à improviser avec Kondogbia et Rongier. En face, même sans certaines individualités, Paris pouvait compter sur des remplaçants d’un calibre supérieur. La question du banc reste un problème pour l’OM : une fois les titulaires indisponibles, les solutions manquent pour maintenir le même niveau de jeu.
Un pressing hésitant, entre courage et retenue L'OM avait l’intention de bousculer le PSG en tentant d’aller les chercher haut. Mais l’application a été inconstante. À plusieurs reprises, les Marseillais ont semblé hésiter entre un pressing total et une posture plus prudente. Cette indécision a permis aux Parisiens de trouver des relais et d’exploiter les espaces. Le premier but illustre ce manque d’engagement : un dégagement long de Donnarumma, une déviation où l’OM recule trop et Dembélé conclut sans réelle opposition. Dans ces matchs à haute intensité, chaque hésitation se paie cash.
Une culture de la gagne qui fait défaut Depuis l’arrivée du Qatar au PSG, l’OM n’a gagné qu’un seul match au Parc des Princes en Ligue 1. Un chiffre qui résume le problème : Paris aborde ces confrontations avec la certitude d’être supérieur, tandis que Marseille semble souvent jouer avec l’idée qu’un exploit est nécessaire pour s’imposer. Les meilleures équipes savent faire basculer des rencontres équilibrées en leur faveur, Marseille peine encore à le faire contre son principal adversaire. Le manque de leadership sur le terrain s’est ressenti, notamment dans les moments clés du match.
Une défense trop fragile pour tenir le choc La ligne défensive de l’OM a montré ses limites, notamment avec une charnière composée de Cornelius, Balerdi et Luis Felipe peu habituée à jouer ensemble. Si Balerdi a été critiqué, les erreurs sont avant tout collectives. Sur le deuxième but, la couverture de Fabien Ruiz a été mal gérée, signe d’un manque d’automatismes et de coordination défensive. Luis Felipe, titulaire pour la première fois, a logiquement manqué de repères. Cette fébrilité pose question sur la capacité de cette défense à tenir tête aux grandes équipes.
Greenwood, un atout offensif sous-exploité ? Le cas Mason Greenwood a également fait débat. L’Anglais, qui a porté l’OM en début de saison, a vu son temps de jeu se réduire ces dernières semaines. De Zerbi a évoqué un manque de volume de jeu et une attitude qui ne correspondrait pas à ses attentes. Pourtant, dans un match où Marseille a manqué de percussion et d’impact offensif, sa capacité à faire des différences aurait pu être précieuse. Sa mise à l’écart surprend, d’autant que l’OM peine à trouver des solutions offensives efficaces en son absence. L’OM peut-il vraiment se priver d’un joueur de ce calibre dans un sprint final où chaque point comptera ?
|